Adieu à Jean-Louis Debré : hommage à un serviteur de la République

Adieu à Jean-Louis Debré : hommage à un serviteur de la République

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Mort de Jean-Louis Debré : la droite et la gauche saluent un serviteur de la République

Après l’annonce de la mort de Jean-Louis Debré à l’âge de 80 ans, les réactions politiques se multiplient pour rendre hommage à cet ancien président de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel, proche de Jacques Chirac. Tant à droite qu’à gauche, les valeurs républicaines de cet élu de l’Eure sont saluées.

Du prétoire au Perchoir, une vie au service de la République

Jean-Louis Debré a consacré sa vie à la protection de notre République et de ses institutions, affirme Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale. Présider cet endroit magique de la République a été pour lui l’honneur d’une vie. Emmanuel Macron, de son côté, salue en lui un homme de droit et de droiture qui a dédié sa vie à une certaine idée de la France.

Une perte immense pour la République

Plusieurs membres du gouvernement ont également tenu à rendre hommage à Jean-Louis Debré. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, parle d’un grand connaisseur et serviteur de nos institutions. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, souligne quant à lui l’importance de son impact sur son territoire en tant que député et maire d’Évreux. Annie Gennevard, ministre de l’Agriculture, regrette la perte d’un grand homme pour la République et d’un ami.

François Hollande évoque une grande figure républicaine

François Hollande rappelle la passion de Jean-Louis Debré, grand républicain, avec qui il entretenait des liens au-delà de la politique. Il se souvient de son amour pour le général de Gaulle, son père Michel Debré et Jacques Chirac. Il souligne également son indifférence aux conventions et aux protocoles, et met en avant sa décision d’écrire et de jouer une pièce de théâtre pour vivre sa passion.

La gauche salue sa hauteur de vue et son dialogue

Jean-Luc Mélenchon rend hommage à Jean-Louis Debré pour son idéal républicain. Fabien Roussel, leader communiste, évoque un homme de dialogue dont les débats respectueux dépassaient les divergences. Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, regrette sa hauteur de vue qui manquera au débat public. Éric Coquerel, député de La France Insoumise, souligne son impartialité en tant que président du Conseil constitutionnel.

Une grande figure gaulliste et un humour décapant

À droite, Laurent Wauquiez, chef de file des Républicains à l’Assemblée, salue une grande figure gaulliste. Il se rappelle des échanges passionnés avec Jean-Louis Debré dans son bureau où étaient exposés les bustes de Marianne du dessinateur Jacques Faizant. Bruno Lemaire, ancien ministre, évoque les années qu’il a passées à ses côtés dans l’Eure. Michel Barnier, ancien Premier ministre, met en avant sa croyance en la force du droit. Éric Ciotti, président de l’Union des droites pour la République, souligne son héritage gaulliste.

Un homme public et un artiste

Enfin, Jacques Toubon évoque la vitalité de Jean-Louis Debré. En plus de porter l’héritage d’une grande famille politique, il était à la fois un artiste et un homme public. Jean-Louis Debré avait choisi de monter sur les planches après sa carrière politique. Sa dernière pièce, intitulée Ces femmes qui ont réveillé la France, a été jouée à la foire du livre de Brive en 2022. En conclusion, la disparition de Jean-Louis Debré est saluée tant à droite qu’à gauche pour ses valeurs républicaines, son engagement au service de la France et sa hauteur de vue dans le débat public. Son héritage perdurera et il restera une figure marquante de la politique française.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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