Mise en examen et détention provisoire pour le suspect arrêté 22 ans après la mort d’Antoine Belmonte
En 2003, Antoine Belmonte, âgé de 53 ans, a été victime d’un meurtre par balle alors qu’il regardait par l’œilleton de sa porte. Les enquêteurs ont rapidement envisagé que le meurtrier ait confondu la victime avec un policier portant le même nom. Cette affaire est restée non résolue pendant plus de deux décennies, mais un suspect a été interpellé récemment et des développements significatifs ont été annoncés.
Un cold case enfin résolu ?
Mercredi dernier, un homme a été arrêté dans le cadre de l’affaire du meurtre d’Antoine Belmonte en 2003 à Pantin (Seine-Saint-Denis). Le parquet de Nanterre a confirmé que le suspect avait été mis en examen pour assassinat et qu’il avait été interrogé par le juge d’instruction. Par la suite, il a été placé en détention provisoire à l’issue d’une audience devant le juge des libertés et de la détention. L’enquête judiciaire se poursuit.
Cette avancée dans l’affaire du meurtre d’Antoine Belmonte suscite l’espoir que ce cold case puisse enfin être résolu après plus de deux décennies d’investigation infructueuse.
Les détails de l’affaire
En 2003, Antoine Belmonte a perdu la vie à l’âge de 53 ans, tué d’une balle dans la tête alors qu’il regardait par l’œilleton de sa porte. Les enquêteurs avaient rapidement soupçonné que le meurtrier avait confondu Antoine Belmonte avec un policier portant le même nom.
Cet autre Antoine Belmonte, qui était réellement policier, avait été condamné en 1995 à 5 ans de prison avec sursis pour coups et violences volontaires ayant entraîné, sans avoir voulu la donner, la mort d’un adolescent de 13 ans en 1992, lors d’une intervention policière. Quelques semaines avant sa propre mort, Antoine Belmonte avait été agressé chez lui par un inconnu qui lui avait parlé de sa carrière de policier. Il convient de souligner que les deux Belmonte n’avaient aucun lien entre eux, à part cette homonymie troublante.
Le pôle crimes sériels ou non élucidés (PCSNE), également connu sous le nom de pôle cold cases, basé à Nanterre, a pris en charge ce dossier en 2022, près de vingt ans après le meurtre.
Cette récente avancée dans l’affaire offre l’espoir de résoudre ce cold case et de rendre justice à Antoine Belmonte après toutes ces années.