Affaire du petit Grégory : Jacqueline Jacob risque une nouvelle mise en examen
Jacqueline Jacob, la grand-tante de l’enfant, fait de nouveau l’objet de soupçons dans l’affaire du petit Grégory Villemin. Agée de 80 ans, elle pourrait être mise en examen pour association de malfaiteurs criminelle. La justice a ordonné un nouvel interrogatoire de cette femme, suite à de nouvelles expertises menées depuis 2024.
Un contexte médiatique intense
L’enquête autour du meurtre de Grégory Villemin a été marquée par un fort déchaînement médiatique. Dès la découverte du corps de l’enfant en 1984, des lettres de menaces étaient envoyées à ses parents. Plusieurs rebondissements ont émaillé cette affaire, impliquant différents membres de la famille.
Une première mise en examen en 2017
En 2017, Jacqueline Jacob avait déjà été mise en examen pour enlèvement et séquestration suivie de mort, mais les poursuites avaient été annulées pour des raisons de procédure. Les nouvelles expertises réalisées depuis ont conduit la justice à envisager une nouvelle mise en examen, cette fois pour association de malfaiteurs criminelle.
Des éléments accablants
Les récentes expertises pointent du doigt Jacqueline Jacob, notamment concernant des lettres de menaces envoyées aux parents de Grégory. Des incohérences dans son emploi du temps et des déclarations de proches ont renforcé les soupçons. Malgré sa défense affirmant son innocence, la justice souhaite approfondir les investigations.
Une issue incertaine
Les avocats de Jacqueline Jacob contestent la qualification de mise en examen envisagée et soulignent l’absence d’éléments graves et concordants contre leur cliente. A ce jour, aucune date n’a été fixée pour son interrogatoire. Le dénouement de cette affaire reste donc incertain, malgré les nouvelles avancées de l’enquête.
