Affaire Grégory : les nouvelles expertises ADN ordonnées l’année dernière
En mars 2024, de nouvelles expertises ont été ordonnées par la justice dans l’affaire du meurtre du petit Grégory, à la demande de ses parents, Christine et Jean-Marie Villemin. Ces expertises portaient sur les ADN et la fréquence vocale des appels téléphoniques du corbeau. Cependant, ces analyses n’ont pas apporté d’éléments significatifs pour faire avancer l’enquête, comme l’a révélé mercredi franceinfo.
Le déroulement de l’enquête
La chambre de l’instruction de Dijon avait demandé des comparaisons des ADN retrouvés sur les cordelettes qui étaient sur le corps de Grégory, sur son anorak et sur son menton. Des comparaisons étaient également prévues avec certains courriers du corbeau, dont celui datant du jour de la mort de l’enfant, le 16 octobre 1984.
Aucun élément significatif
Les éléments techniques et scientifiques issus des expertises, ainsi que les procès-verbaux réalisés, n’ont pas permis de faire avancer l’enquête ni de révéler de nouveaux éléments significatifs. Malgré cela, la justice ne baisse pas les bras et les investigations vont se poursuivre sous l’autorité du président de la chambre de l’instruction de Dijon.
Confiance des parents et détermination des avocats
Malgré les résultats décevants des expertises ADN, les parents de Grégory, Jean-Marie et Christine Villemin, restent confiants dans la justice. Leurs avocats sont également déterminés et attendent avec impatience l’analyse complète du dossier par la chambre de l’instruction de Dijon.
Un mystère persistant
Le corps de Grégory, âgé de 4 ans, avait été retrouvé lié, pieds et poings liés, dans la Vologne en octobre 1984. Malgré plus de quarante années d’enquête, le mystère entourant sa mort n’a jamais été résolu. Les récentes expertises ADN n’ont pas permis de faire avancer significativement l’affaire, laissant ainsi ce crime impuni.