Extraction de prison de Mohamed Amra : la confiance renouvelée par la cour d’appel de Paris
La cour d’appel de Paris a confirmé sa confiance aux juges d’instruction chargés de l’affaire Mohamed Amra, malgré les critiques. Le narcotrafiquant doit être extrait de sa prison dans l’Orne pour être entendu à Paris après un incident lors d’une extraction antérieure en mai 2024.
Face aux critiques, la cour d’appel soutient les juges d’instruction
Le premier président de la cour d’appel de Paris a réaffirmé sa confiance envers les juges d’instruction du tribunal judiciaire de Paris impliqués dans l’enquête sur l’évasion de Mohamed Amra. Dans un communiqué publié le 5 juin, Jacques Boulard a déploré les attaques infondées à leur encontre, soulignant que celles-ci peuvent compromettre le bon déroulement de l’enquête et affaiblir l’autorité judiciaire.
Une extraction à haut risque
Mohamed Amra doit être extrait de la prison ultra-sécurisée de Condé-sur-Sarthe où il est détenu depuis février pour être interrogé à Paris. Cependant, lors d’une extraction précédente en mai 2024, deux agents pénitentiaires avaient perdu la vie et trois autres avaient été gravement blessés lors de l’opération. Cette nouvelle extraction a suscité l’indignation des syndicats pénitentiaires, et le ministre de l’Intérieur a exprimé sa préférence pour que le juge se déplace plutôt que de risquer un nouvel incident.
Des magistrats expérimentés pour mener l’enquête
Malgré les critiques et les craintes liées à cette nouvelle extraction, le président de la cour d’appel de Paris a tenu à souligner l’expérience des juges d’instruction en charge du dossier. Leur objectif est de faire toute la lumière sur l’affaire Mohamed Amra et de fournir un dossier complet pour la juridiction compétente. Les actes et les investigations menés par ces magistrats visent à établir la vérité de manière exhaustive, dans le respect des principes de justice.