Les affaires judiciaires visant le Rassemblement national
Le parti de Jordan Bardella, le Rassemblement national, est actuellement confronté à plusieurs affaires judiciaires qui suscitent l’attention. L’une des affaires les plus remarquables concerne Marine Le Pen, ancienne candidate à la présidentielle. Les récentes perquisitions au siège du parti dans le 16e arrondissement de Paris soulèvent des interrogations sur le financement des campagnes électorales.
Une enquête sur les campagnes électorales de 2022 et 2024
L’ouverture d’une enquête judiciaire le 3 juillet 2024 a révélé des prêts accordés par des particuliers au RN, suscitant des doutes sur le respect du Code électoral. Plus de 20 millions d’euros d’encours à rembourser ont été recensés, remontant jusqu’à 2007. Ces prêts, s’ils ne sont pas remboursés, pourraient être considérés comme des dons déguisés. L’enquête porte sur les campagnes présidentielle et législatives de 2022, ainsi que sur les élections européennes de 2024.
Une enquête du Parquet européen pour des irrégularités financières
En parallèle, le Parquet européen a ouvert une enquête sur l’ex-groupe Identité et Démocratie au Parlement européen pour des irrégularités financières présumées. Des dépenses supérieures à 4,3 millions d’euros entre 2019 et 2024 ont soulevé des accusations concernant le RN. Jordan Bardella a dénoncé une tentative de harcèlement de la part du Parlement européen.
Un procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés
Marine Le Pen fait également face à un procès en appel dans le dossier des assistants d’eurodéputés du RN. Condamnée à cinq ans d’inéligibilité et quatre ans d’emprisonnement en mars 2025, elle conteste cette décision. Le procès en appel prévu pour le premier semestre 2026 sera crucial pour son avenir politique et sa possible candidature à l’élection présidentielle de 2027.