Mort d’Amandine : la mère de l’adolescente reconnait les faits
Le procès de Sandrine P., accusée d’avoir affamé à mort sa fille Amandine, a suscité une grande émotion devant les assises de l’Hérault. Pour la première fois, la mère de l’adolescente de 13 ans a admis sa responsabilité dans cette terrible affaire. Les actes de violence, les privations de nourriture et les humiliations subis par Amandine ont été évoqués lors de l’audience.
L’enregistrement audio d’un témoignage accablant
Avant la suspension de l’audience, le président de la cour a fait diffuser un enregistrement audio réalisé par des voisins en 2019. Dans cet enregistrement, on pouvait entendre les cris, les pleurs et les sanglots d’Amandine, ainsi que la voix de sa mère. Ces témoignages accablants ont été décisifs pour faire éclater la vérité.
La mère de famille reconnait les faits
Interrogée par le magistrat, Sandrine P. a finalement reconnu sa culpabilité. Elle a admis avoir commis des actes de violence sur sa fille entre 2014 et le 17 mars 2020. Elle a également avoué avoir torturé et humilié Amandine, l’avoir confinée dans une pièce pendant des semaines et l’avoir affamée. Ces aveux ont levé le voile sur les graves sévices infligés à l’adolescente.
La culpabilité également avouée par son compagnon
Le compagnon de Sandrine P., Jean-Michel C., était également accusé d’avoir privé de soins et d’aliments sa belle-fille. Confronté à la vérité, il a avoué sa culpabilité et exprimé un profond sentiment de remords. Les enquêteurs ont qualifié cette situation de totalitarisme familial, mettant en évidence la gravité des actes commis.
La fin tragique d’Amandine
Le 6 août 2020, Amandine est décédée d’un arrêt cardiaque au domicile familial. Âgée de seulement 13 ans, elle ne pesait plus que 28 kg pour 1,55 m, témoignant des souffrances qu’elle a endurées. Sa mère encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour ces actes de torture et de barbarie. Le verdict sera rendu d’ici vendredi, mettant fin à ce procès émotionnel.