Affaire Bétharram : les déclarations de François Bayrou devant la commission d’enquête parlementaire
Le Premier ministre François Bayrou a été auditionné devant la commission d’enquête parlementaire sur la violence scolaire, à l’Assemblée nationale à Paris. Voici ce qu’il faut retenir de ses déclarations.
François Bayrou maintient ne pas avoir eu d’informations privilégiées
Sous serment, François Bayrou a affirmé n’avoir eu aucune information autre que par la presse concernant les violences au collège-lycée Notre-Dame de Bétharram. En tant qu’ancien ministre de l’Education nationale, il a déclaré n’avoir jamais été informé de violences graves, encore moins sexuelles, dans l’établissement.
Le rapport d’inspection académique mené en 1996
Un rapport d’inspection académique a été réalisé en 1996, alors que François Bayrou était ministre de l’Education nationale. Selon le Premier ministre, il s’agissait d’une véritable vérification, bien que certaines accusations aient été portées sur la superficialité de cette enquête.
Les pensées pour les victimes et la création d’une autorité indépendante
François Bayrou a exprimé son soutien aux victimes de violences physiques et sexuelles, soulignant l’importance de protéger les enfants. Il a plaidé en faveur de la création d’une autorité indépendante sur les violences contre les enfants, s’inspirant d’une loi allemande.
Les tensions avec le co-rapporteur LFI Paul Vannier
Des tensions ont éclaté entre François Bayrou et Paul Vannier, l’un des co-rapporteurs de la commission d’enquête parlementaire. Le Premier ministre a critiqué la malhonnêteté présumée du député insoumis, dénonçant une volonté de le pousser à la démission.
Les accusations de François Bayrou envers une témoin de l’affaire
François Bayrou a mis en doute la sincérité d’une témoin de l’affaire Bétharram, affirmant qu’elle avait affabulé devant la commission d’enquête parlementaire. Le Premier ministre a notamment contesté les propos de cette témoin relatant une conversation avec un religieux.
La défense de la gifle donnée à un enfant en 2002
François Bayrou s’est défendu face aux accusations concernant une gifle donnée à un enfant en 2002. Il a affirmé qu’il s’agissait d’un geste éducatif, loin de représenter de la violence. Des échanges tendus ont émaillé cette partie de son audition.
