Colère agricole : Manifester sans violence
La colère des agriculteurs ne cesse de croître en France. L’alliance majoritaire FNSEA-JA envisage de manifester pendant trois jours pour exprimer leur mécontentement. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, reconnaît la justesse de leur cause. Il souligne que les agriculteurs français sont confrontés à des défis majeurs, notamment avec l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. Il est inconcevable de demander à nos agriculteurs de respecter des normes élevées en matière de qualité alimentaire tout en autorisant l’importation de produits issus de pratiques interdites en France. Néanmoins, Bruno Retailleau rappelle que la violence n’est pas constitutionnelle. Il encourage les agriculteurs à manifester pacifiquement, sans causer de dégâts ni de blessures. Il est de son devoir, en tant que ministre de l’Intérieur, de maintenir l’ordre public et d’agir de manière équitable envers tous les citoyens.
Narcotrafic : Sensibiliser les consommateurs
Le fléau du narcotrafic est une préoccupation majeure pour Bruno Retailleau. Il souhaite responsabiliser les consommateurs de drogue en lançant une campagne de sensibilisation à la télévision d’ici la fin janvier. Le ministre de l’Intérieur exprime son indignation face à la souffrance et à la violence causées par la consommation de drogue. Il lance un message fort aux consommateurs en leur rappelant que l’offre existe uniquement en raison de la demande. Bruno Retailleau affirme également sa fermeté envers les dealers. Il estime qu’il est temps de réagir face au narcotrafic de la même manière que nous avons réagi face au terrorisme, en mettant en place un arsenal législatif plus strict. Pour le ministre de l’Intérieur, la drogue menace nos institutions et l’équilibre fondamental de notre nation. Il alerte également sur le rajeunissement alarmant des dealers.
Loi immigration : Réforme de l’aide médicale d’État
Bruno Retailleau insiste sur la nécessité de réformer l’aide médicale d’État (AME). Le nombre de demandeurs explose, passant de 320 000 en 2020 à 420 000 l’année dernière, selon le ministre de l’Intérieur. Le coût de ce dispositif destiné à prendre en charge les soins urgents des étrangers en situation irrégulière dépasse 1,2-1,3 milliard d’euros. Bruno Retailleau espère apporter des amendements pour modifier les règles de l’AME dans le projet de loi de finances 2025. Il souhaite remplacer ce dispositif par une aide médicale d’urgence afin de limiter les abus et de responsabiliser ceux qui ont enfreint la loi. Le ministre de l’Intérieur rappelle que des efforts sont demandés aux Français et qu’il est légitime d’en demander également à ceux qui ne respectent pas les lois en matière d’immigration.