L’affaire Laetitia Avia : condamnation confirmée en appel
La cour d’appel de Paris a confirmé vendredi la peine de six mois d’emprisonnement avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour l’ex-députée LREM Laetitia Avia, reconnue coupable de harcèlement moral envers cinq assistants parlementaires.
Une condamnation confirmée
La justice a maintenu la condamnation prononcée en première instance à l’encontre de Laetitia Avia. La cour d’appel de Paris a confirmé la peine de six mois d’emprisonnement avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour le harcèlement moral de ses assistants parlementaires.
Une faute civile reconnue
En plus de la condamnation pour harcèlement moral, la cour d’appel a estimé que l’ancienne députée avait commis une faute civile envers un assistant parlementaire, pour laquelle elle avait été relaxée en première instance. De plus, les dommages et intérêts à verser aux parties civiles ont été revus à la hausse.
Les accusations portées contre Laetitia Avia
Dans un article de Mediapart, cinq anciens assistants parlementaires ont témoigné des humiliations, harcèlements et abus de pouvoir subis de la part de Laetitia Avia. Des propos jugés sexistes, racistes ou homophobes auraient également été tenus par l’ancienne députée.
Le contexte politique
Laetitia Avia, macroniste de la première heure, était au Parlement pour défendre un projet de loi contre la haine en ligne, qui a été largement censuré par le Conseil constitutionnel. Suite à plusieurs plaintes, une enquête a été ouverte en 2020, et deux ans plus tard, l’élue a été citée à comparaître devant le tribunal. En conclusion, la condamnation en appel de Laetitia Avia pour harcèlement moral envers ses assistants parlementaires souligne l’importance de la lutte contre ce type de comportements, même au sein des institutions politiques.