Sandrine Rousseau appelle à une conférence nationale pour l’école
La députée écologiste Sandrine Rousseau a exprimé son souhait de voir se tenir une conférence nationale pour l’école après le tragique événement survenu à Nogent, en Haute-Marne, où une surveillante a été poignardée par un élève devant un collège.
Une préoccupation pour la santé mentale des enfants
Lors de son passage dans l’émission franceinfo soir, Sandrine Rousseau a souligné l’importance de prendre en compte la santé mentale des enfants et des jeunes, qui se dégrade de manière alarmante. Elle a également identifié une dimension genrée dans les réactions des adolescents face aux troubles de santé mentale.
Une remise en question nécessaire
L’élue parisienne a pointé du doigt la diminution des personnels éducatifs entourant les enfants dans les établissements scolaires, soulignant que les aspects financiers semblent prendre le pas sur la qualité de l’éducation. Selon elle, il est primordial de remettre en question cette approche pour garantir un environnement sûr et sain aux élèves et au personnel.
Dépasser les réponses simplistes
Face à la proposition de François Bayrou d’installer des portiques de détection d’armes dans les écoles, Sandrine Rousseau a souligné que la réponse à ce problème de sécurité ne peut se limiter à des mesures strictement sécuritaires. Elle appelle à une approche plus complexe et globale pour répondre aux problèmes profonds soulevés par de telles tragédies.
Un appel à soutenir l’école dans son rôle de protection
Pour Sandrine Rousseau, il est essentiel de considérer l’école comme un lieu préservé de la violence extérieure et d’apporter un soutien adéquat pour garantir cette protection symbolique. Elle insiste sur la nécessité d’une réflexion approfondie sur la signification de l’école et la sécurité de l’ensemble du personnel éducatif.
Une prise de conscience sur la nécessité de la pédopsychiatrie
La députée rappelle également que la pédopsychiatrie est en déclin, laissant les enfants en difficulté sans accès facile à une prise en charge adaptée à leurs besoins. Cette situation souligne l’importance de repenser les dispositifs de soutien psychologique pour les jeunes en détresse.