La Circulaire Retailleau : une régularisation décalée de deux ans
La réforme de la circulaire Valls, qui permettait autrefois la régularisation aisée des personnes sans-papiers, est maintenant remise en question. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé le décalage de deux ans nécessaire à la régularisation. Laurent Jacobelli, député de Moselle et porte-parole du Rassemblement national, réagit à cette décision en accusant le ministre d’être un faux dur. Il critique également le parti Les Républicains qui aurait, selon lui, accompagné l’immigration ces dernières années. Laurent Jacobelli souligne la nécessité de clarté dans les mesures de régularisation et affirme que la régularisation systématique des personnes arrivant illégalement en France ne doit plus avoir lieu.
Le coût de la censure : un chiffre alarmant mais contesté
Amélie de Montchalin, ministre déléguée aux Comptes publics, a déclaré sur franceinfo que la censure avait un coût de 12 milliards d’euros pour les Français. Cette déclaration fait réagir Laurent Jacobelli qui remet en question ce chiffre. Selon lui, le ministère de l’Économie a fait plusieurs erreurs de prévisions ces dernières années et aurait utilisé ce chiffre pour effrayer la population. Le député du Rassemblement national affirme que le vote de la censure n’est pas irréversible et que son groupe politique maintient ses lignes rouges pour déclencher ce vote. En résumé, la circulaire Retailleau vise à décaler de deux ans le processus de régularisation des personnes sans-papiers en France. Laurent Jacobelli critique cette décision et accuse le ministre de l’Intérieur d’être un faux dur. De plus, le coût de la censure annoncé par la ministre déléguée aux Comptes publics est contesté par le député du Rassemblement national qui estime que ce chiffre est exagéré. Il souligne l’importance de l’immigration contrôlée et propose des demandes de visas de travail pour les étrangers souhaitant occuper des métiers en tension.