Une motion de censure contre Ursula von der Leyen
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est actuellement sous le feu des critiques au Parlement européen. En effet, une motion de censure a été déposée par les eurodéputés d’extrême droite, même si ses chances d’aboutir sont minces. Cette motion a secoué les débats qui ont eu lieu lundi après-midi à Strasbourg.
Un débat électrique au Parlement européen
Le lundi 7 juillet après-midi, le Parlement européen a été le théâtre d’un débat électrique. En effet, à l’initiative de l’extrême droite, une motion de censure a été déposée à l’encontre d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Le motif de cette motion est les échanges de SMS entre la présidente et le PDG de Pfizer, pendant la pandémie de Covid, que la Commission refuse de publier.
Des critiques de la part de l’eurodéputé RN
L’extrême droite roumaine a vivement critiqué Ursula von der Leyen pour son implication supposée dans des processus électoraux d’Etats souverains. Les discussions préalables au vote de la motion de censure ont été animées, laissant entrevoir un débat intense à venir. Ursula von der Leyen a vigoureusement tenté de se défendre face à ces attaques.
Les réponses cinglantes de la présidente
Face aux attaques de l’extrême droite, Ursula von der Leyen n’a pas hésité à répondre de manière cinglante. Elle a dénoncé des accusations d’ingérence électorale et a affirmé que ces attaques étaient les vieilles recettes des extrémistes. Elle a souligné que l’Europe avait réussi à surmonter la pandémie, et a rejeté en bloc les allégations portées contre elle.
La position de la gauche et du centre
Les alliés de la gauche et du centre ont également pris la parole pour défendre Ursula von der Leyen. Ils ont souligné que la motion de censure n’avait pas été soutenue par leurs députés, et ont interrogé la présidente sur ses alliances politiques. Le vote sur la motion de censure est prévu pour le jeudi 10 juillet, et il semble qu’elle soit vouée à l’échec.
