Défense démocratie Paris : Rassemblement historique pour l’État de droit (40 caractères)

Défense démocratie Paris : Rassemblement historique pour l’État de droit (40 caractères)

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Un rassemblement pour défendre l’État de droit à Paris

Le samedi 12 avril, un rassemblement a eu lieu place de la République à Paris, à l’appel d’une trentaine d’organisations, dont SOS Racisme, la Ligue des droits de l’Homme et la CGT, pour défendre l’État de droit et la démocratie en France. Les manifestants ont exprimé leur inquiétude face aux attaques contre la justice qui ont suivi la condamnation de Marine Le Pen.

Menacer l’État de droit, c’est menacer la démocratie

Les participants au rassemblement ont souligné que menacer l’État de droit équivaut à menacer la démocratie. Gérard Ré, secrétaire confédéral de la CGT, a expliqué que cette mobilisation était une réaction à l’attitude de certains politiciens de droite et d’extrême droite qui ont condamné le jugement de justice et ont proféré des menaces contre les juges. Selon lui, le jugement était légitime et il est primordial de respecter les décisions de justice.

Un pilier de la démocratie remis en question

Les manifestants ont dénoncé les responsables politiques qui remettent en cause les décisions de justice. Jean Claude, militant d’Amnesty International, a souligné que l’indépendance de la justice et l’égalité de tous devant la loi sont les bases de la démocratie, et qu’il est essentiel de respecter ces principes fondamentaux.

Une unité de la société civile

Ce rassemblement fait suite à un autre événement qui a eu lieu une semaine auparavant, en réponse à une manifestation de soutien à Marine Le Pen. Cette fois-ci, des représentants de différents partis politiques de gauche étaient présents. Néanmoins, certains manifestants regrettent la division de la gauche sur cette question. Ils estiment que la défense de l’État de droit dépasse les clivages politiques et que c’est un enjeu démocratique fondamental.

Les associations plus unies que les partis politiques

Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, a souligné qu’il n’y avait pas de désordre entre les rassemblements des deux semaines et que la société civile était unie dans sa mobilisation. Selon lui, de nombreuses organisations ont relayé l’appel à la mobilisation, faisant preuve d’humilité, contrairement aux responsables politiques. Il est donc clair que même si les partis politiques de gauche ont du mal à se rassembler, les associations sont unies pour défendre l’État de droit et la démocratie.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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