La dissolution du groupe d’ultra gauche la Jeune Garde à l’étude
Les services de Beauvau étudient depuis maintenant 10 jours la dissolution du groupe d’ultra gauche connu sous le nom de la Jeune Garde. Cette information a été révélée par l’entourage du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Créé en 2018 par le député insoumis Raphaël Arnault, ce groupe se présente comme un groupe d’autodéfense antifasciste, désireux de lutter contre une extrême droite violente présente dans les rues de Lyon. L’objectif de cette dissolution est de mettre un terme aux activités de ce groupuscule antifasciste qui a été impliqué dans des actes de violence, notamment une agression antisémite l’été dernier. Huit membres présumés de la Jeune Garde ont été mis en examen pour cette agression contre une jeune fille de 15 ans, soupçonnée d’appartenir à la Ligue de défense juive.
Le soutien de Bruno Retailleau à Némésis
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a récemment suscité la polémique en exprimant son soutien à la présidente du collectif Némésis. Lors d’une conférence, il a salué le combat mené par cette association regroupant près de 200 féministes identitaires d’extrême droite. Cette déclaration a été enregistrée dans une vidéo courte, diffusée par le compte X de Némésis. Suite à cette polémique, l’entourage de Bruno Retailleau n’a pas souhaité réagir. Il est à noter que Némésis se félicite d’être enfin entendue par les pouvoirs publics, après des années de lutte, de censure des réseaux sociaux et de violences perpétrées par des militants d’extrême gauche. Cette vidéo a été massivement partagée dans les cercles identitaires, suscitant des réactions variées. Certains voient en ce soutien du ministre de l’Intérieur une reconnaissance de leur cause, tandis que d’autres critiquent cette prise de position.
Conclusion
La dissolution de la Jeune Garde est actuellement étudiée par les services de Beauvau. Ce groupe d’ultra gauche, se présentant comme un groupe d’autodéfense antifasciste, a été impliqué dans des actes de violence, dont une agression antisémite. Parallèlement, Bruno Retailleau a suscité la polémique en affichant son soutien à la présidente du collectif Némésis, regroupant des féministes identitaires d’extrême droite. Cette prise de position a été fortement critiquée et a engendré des réactions diverses.