Prise de conscience sur les mini-téléphones en prison
Un système de distribution de mini-téléphones en prison en France fait l’objet de vives critiques. Éric Serfass, coordinateur de Prison Break et procureur adjoint, a révélé que ces téléphones étaient achetés en ligne avant d’être transmis aux parloirs. Ces mini-téléphones sont légers et indétectables par les portiques de sécurité, ce qui pose un réel problème.
Une fraude importante à dénoncer
Éric Serfass souligne que cette fraude est potentiellement très importante et dure depuis plusieurs années. Des centaines de mini-téléphones ont été saisis dans 70 établissements pénitentiaires suite à une vaste enquête qui a identifié une chaîne d’approvisionnement. Il est apparu que ces téléphones étaient fabriqués en Chine par des sociétés qui les distribuaient ensuite en France.
Une société française impliquée
Une société française nommée Oportik a été identifiée comme distributeur de ces mini-téléphones en prison. Ces appareils étaient achetés en ligne par des proches de détenus et transmis facilement aux parloirs. La société Oportik a été saisie dans le cadre d’une procédure judiciaire, révélant des logos des forces de l’ordre sur son site internet.
Analyse des téléphones saisis
Les centaines de téléphones saisis vont désormais être analysés pour déterminer leur utilisation et s’il existe des risques de fuites de données. Éric Serfass souligne que ces téléphones étaient en possession de détenus liés au terrorisme, à la criminalité organisée et à la délinquance de droit commun. La lutte contre l’utilisation des téléphones en détention reste une priorité pour les autorités.