Économie : 120 milliards d’euros en jeu

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Éric Ciotti propose un contre-budget ambitieux de 120 milliards d’euros

Le 17 septembre 2025, Éric Ciotti, chef de file du groupe parlementaire l’Union des Droites, a présenté au Premier ministre Sébastien Lecornu une proposition radicale de contre-budget. Ce projet, qui vise à réaliser des économies significatives de 120 milliards d’euros, s’attaque principalement aux domaines de l’immigration, de la politique sociale et de la contribution française au budget de l’Union européenne. Dans une démarche qu’il qualifie de nécessité pour remettre à flot les finances publiques, Ciotti souligne la nécessité d’une révision structurelle et non d’une augmentation des impôts.

Des économies sans hausse d’impôts

Ciotti note que ces économies, trois fois supérieures aux 44 milliards d’euros envisagés précédemment par l’ex-Premier ministre François Bayrou, doivent être réalisées « sans accroître la pression fiscale », conformément à ses promesses électorales. Dans sa lettre adressée à Lecornu, il explique même que « la santé financière de notre État ne doit pas reposer sur des augmentations d’impôts, mais sur une refonte complète de nos dépenses publiques », permettant ainsi d’établir les bases d’un budget équilibré.

Transformations spécifiques suggérées

Parmi les mesures phares de son plan, Ciotti propose de transformer l’Aide Médicale d’État (AME) en un dispositif d’urgence, afin de limiter les coûts liés à l’immigration. Il entend également revoir la contribution de la France au budget européen, ainsi que la réduction substantielle de l’aide au développement. Ces réformes visent à établir un contrôle plus strict sur les dépenses en matière d’immigration et de solidarité nationale.

Une inspiration ultra-libérale

“Il est essentiel de copier les exemples qui fonctionnent ailleurs. L’Argentin Javier Milei l’a compris en réduisant drastiquement les dépenses publiques. Nous devons suivre cette stratégie pour garantir l’avenir de la France”, déclare Éric Ciotti.

Cette approche économique s’inspire des politiques libérales mises en œuvre par Javier Milei en Argentine, qui a remporté les élections avec un programme axé sur la réduction des dépenses publiques. Dans un climat politique tendu, Ciotti espère galvaniser des soutiens aussi bien parmi ses alliés que auprès des Français inquiets des dépenses publiques croissantes.

Les lignes rouges de Ciotti

Dans un effort pour se démarquer, Ciotti établit des lignes directrices strictes qu’il considère comme non négociables : aucune augmentation des prélèvements obligatoires, pas de désindexation des retraites, et surtout, pas de réduction des soins et médicaments remboursés. Ces conditions sont présentées comme un gage d’équité pour les citoyens, un thème récurrent dans le discours politique actuel.

Le contexte politique actuel

Ce contre-budget intervient dans une période de tensions croissantes au sein du gouvernement dirigé par Sébastien Lecornu. Les défis économiques que traverse la France, combinés à des manifestations récentes concernant les budgets publics et les mesures d’austérité, mettent une pression supplémentaire sur les décideurs politiques. Pour plus de précisions sur l’actualité politique en France, consultez : Politique.gouv.fr.

Les enjeux sociopolitiques de ces propositions

Les mesures proposées par Ciotti suscitent un débat intense. D’un côté, ses partisans affirment qu’une réduction des dépenses est indispensable pour la pérennité de la France. De l’autre, ses adversaires craignent que ces coupes n’entraînent des conséquences néfastes pour les plus vulnérables. L’extension du débat public sur la budgetisation de l’État, alimenté par une opinion publique de plus en plus engagée, pourrait influencer l’approche du gouvernement sur ces questions.

Les réactions des experts et des citoyens

Les avis des experts économiques sont partagés. Certains estiment comme l’INSEE qu’une rationalisation des dépenses pourrait redonner à la France sa marge de manœuvre budgétaire, tandis que d’autres, comme l’économiste en charge des finances publiques, Pierre A. Michon, considèrent que « la réduction brutale des dépenses publiques ne fait que retarder la sortie de crise sans réellement l’affronter ».

Une stratégie à long terme ou un coup politique ?

À la lumière de ces projections, la question demeure : s’agit-il d’une stratégie de long terme pour la France, ou d’un coup politique ayant pour but de renforcer la position de Ciotti et de l’Union des Droites dans un paysage politique en mutation ? Les enjeux sont nombreux et délicats à gérer.

Conclusion et perspectives

La politique budgétaire française est indéniablement à un tournant. Alors que les propositions d’Éric Ciotti attirent l’attention, leur mise en œuvre pose la question des priorités de l’État. La manière dont le gouvernement répondra à cette sollicitation pourrait façonner l’avenir économique et social du pays pour les années à venir. Pour suivre ces développements, les lecteurs sont encouragés à consulter régulièrement les dernières actualités sur France Info.

Les prochaines semaines seront cruciales, alors que les discussions continuent autour du budget et de son impact sur la société. La volonté du gouvernement et des acteurs politiques de trouver un équilibre entre nécessité économique et justice sociale sera sans aucun doute scrutée de près.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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