Éducation à la sexualité : Elisabeth Borne défend un programme indispensable
La ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, a souligné l’importance de l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité lors de son intervention sur France Inter. Alors que le projet de programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité sera présenté prochainement au Conseil supérieur de l’Éducation, la ministre a affirmé que malgré les critiques de certains élus et associations de droite et d’extrême droite, cette éducation est absolument nécessaire. Selon Elisabeth Borne, le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité accorde une attention particulière à l’âge des élèves pour fournir les bonnes informations. L’objectif est de transmettre des valeurs essentielles telles que le respect de soi et des autres, ainsi que la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. La notion d’identité de genre, qui est contestée par certaines associations conservatrices et d’extrême droite, est intégrée aux programmes à partir du lycée, conformément au Code pénal qui punit les discriminations liées au sexe, à l’identité de genre et à l’orientation sexuelle. Au sein du gouvernement précédent, dirigé par Michel Barnier, le ministre délégué à la Réussite scolaire, Alexandre Portier, s’était opposé au programme tel qu’il était, avant d’être recadré par sa ministre de tutelle, Anne Genetet. Ni l’un ni l’autre n’ont été reconduits dans le gouvernement actuel de François Bayrou. Cette décision souligne l’importance accordée par le gouvernement à l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité. En résumé, Elisabeth Borne défend fermement un programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité jugé indispensable. Elle insiste sur l’importance de fournir les bonnes informations en fonction de l’âge des élèves et de transmettre des valeurs telles que le respect de soi, des autres et l’égalité entre les femmes et les hommes. Malgré les critiques, notamment sur la notion d’identité de genre, le gouvernement reste engagé dans ce programme essentiel pour l’éducation des élèves.
