Le socle d’alliés de Michel Barnier peut-il résister aux législatives partielles ?
Trois élections prévues cet hiver
Trois élections vont avoir lieu cet hiver dans les Ardennes, en Isère et, un peu plus tard, dans les Hauts-de-Seine, pour remplacer des députés empêchés de siéger. Pour le premier tour, les partis alliés au Premier ministre ont prévu d’y aller séparés.
La fragilité de l’alliance
Avec les élections législatives prévues cet hiver, l’alliance entre les soutiens du Premier ministre risque d’éclater, car ils prévoient de présenter des candidats chacun de leur côté. Cette alliance, appelée le socle commun, regroupe des députés de l’ex-majorité et de la droite qui se sont engagés à soutenir ensemble le gouvernement.
Deux candidats du socle commun dans les Ardennes
La première de ces trois partielles se déroulera dans la première circonscription des Ardennes, les 1er et 8 décembre prochains. Les Républicains, qui font partie du socle commun, ont décidé de présenter un candidat malgré la domination de Renaissance dans cette circonscription. Cette élection locale est également marquée par le face-à-face entre Gabriel Attal, chef des députés Ensemble pour la République, et Laurent Wauquiez, patron de la Droite républicaine à l’Assemblée nationale.
La tension dans les autres circonscriptions
La tension est également présente dans les autres circonscriptions, notamment dans les Hauts-de-Seine. Trois partis de l’ex-majorité risquent de s’affronter dans cette élection : Horizons, Renaissance et le MoDem. Les cadres des différents partis multiplient les discussions et certains réclament des accords pour éviter une division qui serait favorable à la gauche.
La neutralité affichée par Michel Barnier
Pour les partielles à venir, Michel Barnier refuse de prendre parti entre Renaissance et Les Républicains qui présentent des candidats séparés. Son entourage assure qu’il souhaite rester neutre dans ces élections. Cependant, un tract de la candidate LR en Isère, où apparaît le portrait de Michel Barnier, remet en question cette neutralité affichée. En conclusion, les législatives partielles à venir mettront à l’épreuve le socle d’alliés de Michel Barnier. L’alliance entre les soutiens du Premier ministre risque de se fragiliser avec des partis qui présentent des candidats séparés. Les différentes circonscriptions sont le théâtre de tensions entre les différentes forces politiques. Il reste à voir si cette alliance pourra résister à ces élections et maintenir son soutien au gouvernement.
