Christian Estrosi et Delphine Ernotte en garde à vue à Nice
Le maire de Nice, Christian Estrosi, et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, ont été brièvement placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur des événements organisés à Nice entre 2018 et 2024. Cette mesure fait suite à une investigation ouverte notamment pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics, selon les informations fournies par le parquet de Marseille.
Une enquête sur des événements financés par des fonds publics
L’enquête porte sur les conditions dans lesquelles la ville de Nice et la métropole de Nice Côte d’Azur ont accordé des aides publiques à des événements tels que le colloque Nice Climat Summit et l’Eurovision Junior. Ces soutiens financiers ont été accordés à La Tribune et France TV Studio, deux entreprises liées à Laura Tenoudji, l’épouse de Christian Estrosi. Cette dernière travaillait pour France Télévisions et collaborait avec La Tribune.
Un cercle d’enquêteurs étendu à d’autres événements
L’enquête s’est ensuite concentrée sur d’autres événements organisés à Nice par France Télévision, notamment les éditions 2018 et 2019 de la Fête de la musique. Ces événements ont également bénéficié d’aides publiques, soulevant ainsi des questions sur d’éventuels conflits d’intérêts. Christian Estrosi, qui a été relâché à l’issue de sa garde à vue, a dénoncé une instrumentalisation politique de la justice de la part de ses opposants.
Des réactions vives face à cette enquête
Christian Estrosi, déjà candidat à sa réélection en 2026, a réagi en dénonçant des manœuvres politiques visant à le discréditer. Son avocat a souligné le respect du maire de Nice envers le travail des enquêteurs tout en dénonçant une tentative de déstabilisation politique. De son côté, l’avocate de Laura Tenoudji a qualifié de particulièrement choquante la mise en cause de sa cliente à l’approche d’une échéance électorale.