Le Parquet européen ouvre une enquête sur le Rassemblement national et ses alliés au Parlement européen
Le Parquet européen a récemment annoncé l’ouverture d’une enquête sur le Rassemblement national, ainsi que sur ses alliés au Parlement européen, concernant des dépenses non justifiées. En effet, l’ex-groupe Identité et Démocratie, auquel appartenait le parti français, est soupçonné d’avoir dépensé plus de 4,3 millions d’euros de manière indue entre 2019 et 2024. Ces révélations viennent d’un rapport de la direction des affaires financières de l’institution bruxelloise, relayé par plusieurs médias au début du mois de juillet.
Jordan Bardella dénonce un acte de harcèlement
Suite à cette annonce, Jordan Bardella a vivement réagi en dénonçant ce qu’il considère comme une nouvelle opération de harcèlement de la part de l’administration du Parlement européen. Le président du groupe Patriotes pour l’Europe au Parlement européen a qualifié cette enquête de signe manifeste de harcèlement à l’égard de la famille politique à laquelle appartenait le Rassemblement national. Il a notamment critiqué la diffusion de correspondances internes dans le cadre de la procédure en cours.
Des déclarations fortes de la part de Jordan Bardella
Lors d’une conférence de presse à Strasbourg, Jordan Bardella a déclaré : J’y vois le signe d’une nouvelle opération de harcèlement de la part de l’administration du Parlement européen qui, de manière extrêmement inquiétante, a pris la responsabilité de diffuser des correspondances internes dans le cadre même d’une procédure contradictoire. Il a également souligné que ces pratiques ne passaient pas inaperçues et que beaucoup de personnes ne sont pas dupes de ces manoeuvres.
Les réactions suscitées par cette affaire
Cette affaire a suscité de vives réactions tant au sein du Parlement européen que sur la scène politique nationale. Le Rassemblement national, visé par cette enquête, se défend en arguant qu’il s’agit d’une tentative de déstabilisation de la part de l’administration européenne. Les alliés du parti français doivent également faire face à des interrogations quant à leurs dépenses au sein de l’institution européenne. Affaire à suivre…