Comment les enquêteurs recherchent des indices pour déterminer l’origine du feu
Dans le sud de la France, où le risque reste élevé, des équipes spécialisées traquent les indices pour comprendre comment l’incendie a démarré. Dans 90% des cas, les départs de feu sont d’origine humaine.
Le risque d’incendie demeure élevé dans le sud de la France
Le risque d’incendie reste encore élevé jeudi 10 juillet sur le pourtour méditerranéen en raison de la sécheresse de la végétation. Les forêts des départements des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse, du Gard et de l’Aude sont classées orange, c’est-à-dire en risque élevé, pour les départs de feux.
Des équipes spécialisées sur le terrain pour enquêter sur l’origine des feux
Sur les 4 000 départs de feu annuels, 90% sont d’origine humaine. Des équipes spécialisées sont missionnées dans les départements concernés pour enquêter sur leur origine. Ces équipes comprennent des agents de l’ONF, des sapeurs-pompiers et des gendarmes.
Recherche d’indices pour identifier le point de départ du feu
Des cellules de recherche des causes de l’incendie sont mises en place, avec pour objectif de trouver les indices qui permettent d’identifier le lieu de départ du feu. Différentes techniques, telles que la recherche d’hydrocarbures par des chiens spécialisés, sont utilisées pour déterminer si l’incendie est accidentel ou intentionnel.
L’importance de la localisation du point de départ de l’incendie
Il est crucial de localiser précisément le point de départ de l’incendie pour l’enquête. En analysant les indices matériels sur place, les enquêteurs peuvent déterminer s’il s’agit d’un incendie accidentel ou criminel. Neuf feux de forêt sur dix sont d’origine humaine, soulignant l’importance du respect des consignes de sécurité pour éviter ces tragédies.