Condamnation de Marine Le Pen : faibles mobilisations pour défendre l’Etat de droit
Au moins une quarantaine de manifestations étaient organisées, samedi, à l’appel de plusieurs syndicats et associations. Le manque de mobilisation Un flop. Les rassemblements prévus, samedi 12 avril, dans plusieurs villes de France pour défendre la démocratie et l’Etat de droit n’ont que faiblement mobilisé, ont constaté des journalistes de l’AFP. Cette mobilisation était une forme de réponse à celle du Rassemblement national, le week-end précédent. Des manifestations peu nombreuses Après les attaques contre la justice ayant suivi la condamnation de plusieurs responsables du RN, au moins une quarantaine de manifestations étaient organisées à l’appel de plusieurs syndicats et associations. Cependant, ces rassemblements n’ont pas rencontré un grand succès. Dans certaines villes A Marseille, le rassemblement initialement prévu devant la préfecture a été annulé faute de participants. A Nantes, environ 200 personnes étaient réunies devant le palais de justice. A Arras, 80 personnes se sont rassemblées. A Lyon, environ 200 personnes ont manifesté. A Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à République. A Bordeaux, la manifestation a rassemblé 260 personnes. Les pancartes des manifestants Les manifestants brandissaient des pancartes avec des slogans tels que Touche pas à mon état de droit, Démocratie menacée, réagissons et Menacer l’état de droit, c’est menacer la démocratie. Une mobilisation modérée Les organisateurs ne s’attendaient pas à drainer des foules, une semaine après la mobilisation lancée par Les Ecologistes et La France insoumise. Si les autres grandes centrales syndicales ne se sont pas jointes à l’appel, les différentes formations de gauche ont répondu présentes. La voix du Parti socialiste Le Parti socialiste était représenté à Paris par son Premier secrétaire Olivier Faure. Il a rappelé l’importance du pouvoir et contre-pouvoir dans une démocratie, incluant la justice. Le soutien de La France insoumise La France insoumise a déclaré soutenir toutes les initiatives prises contre l’extrême droite et ses attaques contre la République. En conclusion En résumé, les manifestations qui ont eu lieu pour défendre l’Etat de droit après la condamnation de Marine Le Pen ont connu une faible mobilisation. Malgré cela, les participants ont exprimé clairement leur soutien à la démocratie et à la justice.