Femme condamnée pour dénonciation mensongère d’actes antisémites
Une femme a récemment été condamnée par le tribunal judiciaire de Paris à deux ans et demi de prison, dont un an ferme, pour avoir fait de fausses déclarations sur des tags et menaces antisémites dont elle prétendait être victime. Les faits remontent à la fin de l’année 2024.
Des dégradations constatées dans un immeuble parisien
C’est grâce aux caméras installées dans l’ascenseur d’un immeuble parisien que Nancy S. a été identifiée comme l’auteur des tags qu’elle avait elle-même dénoncés. Elle avait plusieurs fois déposé plainte pour des tags antisémites dans son immeuble ainsi que pour des menaces qu’elle prétendait avoir reçues à son domicile.
Des preuves accablantes contre l’accusée
Les enquêteurs ont découvert, grâce à des réquisitions bancaires, que Nancy S. avait elle-même acheté le timbre qui avait été utilisé pour envoyer un courrier antisémite à son domicile. De plus, les caméras de surveillance de l’immeuble ont filmé Nancy S. et sa fille en train de commettre des dégradations dans l’ascenseur le 18 janvier 2025.
Une condamnation à deux ans et demi de prison
Après avoir été placée en garde à vue et déférée en comparution immédiate, Nancy S. a été condamnée à deux ans et demi d’emprisonnement, dont 18 mois avec sursis probatoire, pour dénonciation de délit imaginaire et dégradations en raison de la religion. Elle devra également suivre des soins psychologiques et ne pourra pas se rendre sur les lieux des faits pendant la période probatoire.