Une condamnation pour un geste tragique
Une femme a été condamnée en appel à un an de prison ferme pour avoir mis le feu au lit de son grand-père grabataire. La peine sera aménagée en détention à domicile avec un bracelet électronique, a précisé le président de la cour. Après l’annonce du verdict, l’accusée, mère de deux enfants, a fondu en larmes dans les bras de son avocat.
Un acte d’amour tragique
L’accusée, âgée de 33 ans, a plaidé un geste d’amour pour abréger les souffrances de son grand-père âgé de 95 ans, alité depuis des années. Le grand-père était équipé d’une sonde urinaire et était à moitié aveugle. La jeune femme a été reconnue en état de dissociation au moment des faits, diminuant ainsi la peine maximale encourue à 30 ans.
Une affaire qui bouleverse
Le grand-père de la prévenue a été retrouvé mort asphyxié et partiellement carbonisé dans son lit médicalisé chez une de ses filles, en août 2020. La cour a souligné la gravité des faits, affirmant qu’il ne s’agissait pas d’une démarche raisonnée d’euthanasie. L’avocat général avait requis quinze ans de réclusion, alors que la première condamnation était de cinq ans avec sursis.