Le déclin du macronisme : une réalité inéluctable
La récente déclaration de Sophie Primas, membre des Républicains et porte-parole du gouvernement, a créé une vive polémique parmi les partisans d’Emmanuel Macron. En suggérant la fin prochaine du macronisme avec le deuxième quinquennat du président, elle a soulevé des questions sur l’immortalité de ce courant politique.
Une réaction unanime des fidèles de Macron
Les réactions n’ont pas tardé à se faire entendre, avec des ministres et parlementaires critiquant ouvertement les propos de Sophie Primas. Aurore Bergé, ministre à l’Égalité femmes-hommes, a vigoureusement rejeté l’idée d’un déclin imminent du macronisme, soulignant que le président Macron a encore un avenir politique devant lui.
L’après Macron : une réalité incontournable
Si la sortie de Sophie Primas a tant fait réagir, c’est qu’elle met en lumière plusieurs tabous entourant le macronisme. Tout d’abord, il est indéniable que le débat sur l’après Macron est déjà en cours, avec des possibles successeurs commençant à se distancer du président actuel et de son bilan.
Le manque de doctrine et d’identité idéologique
Un autre point soulevé par cette controverse est le manque de doctrine et de contenue idéologique précis au sein du macronisme. Sans une base solide pour soutenir le mouvement, il est légitime de se demander s’il pourra survivre après la fin du mandat présidentiel.
La fragilité du socle du macronisme
Enfin, la récente déclaration met en lumière la fragilité du socle commun qui soutient le macronisme. Plutôt que d’être unis par des valeurs communes, les partisans semblent principalement motivés par une volonté de rester au pouvoir et de bloquer les opposants.