Le patron de Renaissance, Gabriel Attal, contesté par une partie de ses troupes à l’Assemblée nationale
Des députés macronistes, membres du groupe Ensemble pour la République, expriment leur mécontentement envers Gabriel Attal, leur chef de groupe. Ils l’accusent de négliger le groupe, sauf lorsque ses intérêts personnels sont en jeu. Depuis des mois, une démobilisation se fait sentir au sein du groupe macroniste à l’Assemblée nationale. De nombreux députés constatent avec consternation que les réunions de groupe sont désertées chaque semaine. Certains attribuent cette situation au traumatisme de la dissolution, poussant les députés à rester dans leur circonscription afin de sauver leur siège. Cependant, d’autres pointent directement du doigt leur président de groupe, Gabriel Attal. Selon certains membres du groupe, Gabriel Attal serait un mauvais manager. En tant que chef de groupe, son rôle est de recevoir les membres, de résoudre les problèmes quotidiens, et d’être accessible aux reproches. Cependant, il semblerait que cela ne l’intéresse pas. Un député affirme même qu’il ne prend même plus la peine d’ouvrir certains messages des députés, allant jusqu’à ne pas leur accorder un simple vu ! de confirmation de lecture. Les critiques se dirigent également vers la deuxième casquette de Gabriel Attal en tant que patron du parti Renaissance. Alors que ce dernier est en pleine refondation, certains députés estiment que le président du groupe ne pense qu’à sa propre image et à une future candidature à la prochaine présidentielle. Certaines actions, comme l’organisation d’un meeting le 6 avril avec la possibilité pour les adhérents de gagner un dîner avec lui en invitant le plus de personnes possible, renforcent cette impression. Certains députés soutiennent qu’il s’agit d’un mauvais procès, affirmant que la démobilisation date de trois ans, bien avant l’arrivée de Gabriel Attal à la tête du groupe. D’autres estiment que c’est la nature des textes insignifiants débattus à l’Assemblée qui démotive les députés. Cependant, certains critiques soulignent que ces députés ont déjà choisi de soutenir d’autres macronistes à la prochaine présidentielle, des candidats qui font déjà partie d’écuries, comme Élisabeth Borne ou Gérald Darmanin. Selon eux, les attaques envers Gabriel Attal seraient motivées par des intérêts personnels. L’entourage de Gabriel Attal rejette toutes ces accusations. Ils rappellent l’engagement de Gabriel Attal lors des législatives et affirment qu’il a réussi à maintenir l’unité du groupe malgré les tensions internes. En somme, Gabriel Attal, patron du groupe macroniste à l’Assemblée nationale et du parti Renaissance, est contesté par une partie de ses troupes. Certains députés lui reprochent de négliger le groupe et de mettre en avant ses propres intérêts. Cependant, d’autres estiment que ces critiques sont infondées et que la démobilisation au sein du groupe n’est pas entièrement due à sa gestion.
