Garde à vue d’un homme suspecté d’être impliqué dans deux cold cases en Isère
Un homme suspecté des meurtres non résolus de Leila Afif et Nathalie Boyer est actuellement en garde à vue en Isère.
Un homme d’une soixantaine d’années est actuellement en garde à vue, soupçonné d’être impliqué dans deux cold cases en Isère. Il est interrogé par les enquêteurs de la section de recherches de Grenoble. Selon une source proche du dossier, cet individu a été identifié grâce à son ADN et a été placé en garde à vue après son interpellation en Bourgogne. La garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures, soit jusqu’à jeudi.
Lien potentiel entre l’ADN retrouvé dans les scellés et les affaires non résolues
Les gendarmes soupçonnent cet homme d’être impliqué dans deux affaires non résolues en Isère. La première concerne Leila Afif, retrouvée assassinée par balle à La Verpillière en 2000. La deuxième affaire concerne Nathalie Boyer, une mineure de 15 ans retrouvée égorgée à Saint-Quentin-Fallavier en août 1988. Selon une source, c’est l’ADN retrouvé dans les scellés du dossier de la mort de Leila Afif qui a permis d’identifier ce suspect.
L’impact sur les familles des victimes
La nouvelle de ces avancées dans l’enquête a été transmise à la famille de Nathalie Boyer par la juge d’instruction du pôle cold case de Nanterre. Maître Corinne Herrmann, l’avocate de la famille, réagit à cette nouvelle en soulignant le mélange de sentiments que cela suscite. D’un côté, c’est un pas vers la vérité, mais de l’autre, cela ravive également de nombreuses souffrances. Pour la famille, qui vit depuis des années sans connaître l’identité du coupable, cette nouvelle ouvre la porte à la possibilité de trouver enfin des réponses.
Conclusion
Cette garde à vue d’un homme suspecté d’être impliqué dans deux cold cases en Isère représente un espoir pour les familles des victimes, qui attendent depuis des années que justice soit rendue. Les investigations se poursuivent dans le cadre de ces affaires non résolues, avec l’espoir que la lumière sera enfin faite sur ces crimes.
