Evasion de Mohamed Amra: un complice présumé arrêté en Thaïlande
Un complice présumé de Mohamed Amra, trafiquant de stupéfiants multirécidiviste qui s’était évadé de prison en mai 2024 et a été arrêté en Roumanie en février, a été interpellé en Thaïlande. Adonis Correa, qui fait l’objet d’une fiche Interpol, a été arrêté à l’aéroport de Phuket puis incarcéré à Bangkok. Cette interpellation est le résultat d’une coopération entre les autorités thaïlandaises et françaises. Adonis Correa s’est présenté de lui-même auprès des autorités thaïlandaises et sera jugé en France. Pour le moment, il n’a fait aucune déclaration.
Progression de l’enquête sur l’évasion sanglante
Cette interpellation vient s’ajouter aux 24 nouvelles interpellations intervenues lundi, dont 22 en France et deux en Allemagne, dans le cadre de l’enquête sur l’évasion sanglante de Mohamed Amra au péage d’Incarville le 14 mai 2024. Lors de cette évasion, deux agents pénitentiaires avaient été tués et trois autres blessés. Jusqu’à présent, 27 personnes, dont Mohamed Amra, ont été mises en examen. La plupart des personnes impliquées ont été placées en détention provisoire. Parmi les nouveaux suspects figure le rappeur Koba LaD, qui avait été extrait de sa cellule pour être interrogé dans cette affaire.
Les chefs d’accusation et les risques encourus
Dans cette enquête menée par la police judiciaire, les chefs de mise en examen incluent des accusations de meurtres, tentatives de meurtre, évasion, et association de malfaiteurs, tous commis en bande organisée. Certaines de ces charges peuvent conduire à une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Selon la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, les personnes impliquées sont confrontées à de lourdes peines.
Conclusion
L’arrestation du complice présumé de Mohamed Amra en Thaïlande marque une avancée significative dans l’enquête sur l’évasion sanglante de ce trafiquant de stupéfiants. Les nouvelles interpellations et les nombreuses mises en examen témoignent de l’ampleur de cette affaire. Les charges retenues contre les suspects, notamment celles liées aux meurtres et à l’évasion en bande organisée, font encourir des peines très lourdes. L’enquête se poursuit et les autorités françaises restent déterminées à traduire tous les responsables en justice.