Jean-Paul Huchon condamné pour prise illégale d’intérêts et subvention

Jean-Paul Huchon condamné pour prise illégale d’intérêts et subvention

Jean-Paul Huchon condamné à 8 mois de prison avec sursis

L’Affaire Green Lotus

L’ancien président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, était poursuivi dans une affaire d’attribution de subvention à l’association Green Lotus. Jean-Paul Huchon, photographié au tribunal à Paris le 15 mai 2024, est un ancien président de la région Ile-de-France épinglé par la justice. Jugé en mai devant le tribunal correctionnel de Paris pour prise illégale d’intérêts, il a été condamné mercredi 26 juin à huit mois de prison avec sursis.

image de Jean-Paul Huchon

Condamnation et Peine

L’ancien maire de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), âgé de 77 ans, a également été condamné à 10 000 euros d’amende et à une peine d’un an d’inéligibilité. Le tribunal a qualifié cette peine de symbolique, soulignant que Huchon n’occupe plus de fonctions électives, ayant été président du conseil régional d’Ile-de-France de 1998 à 2015. Le tribunal a par ailleurs acté l’extinction de l’action publique le concernant.

Jugement et Responsabilité

Malgré ses dénégations concernant sa contribution au processus de sélection des subventions, Jean-Paul Huchon a été jugé pour avoir sciemment accompli l’acte caractéristique de la prise illégale d’intérêts. Le tribunal a estimé qu’il ne pouvait ignorer les implications de ses actes, compte tenu de sa grande expérience politique et de ses responsabilités au sein de la région. Cette condamnation souligne la rigueur avec laquelle la justice traite les abus de pouvoir et les conflits d’intérêts dans la gestion publique.

image de Jean-Paul Huchon

Des conditions paraissant irrégulières

Jean-Paul Huchon comparaissait dans cette affaire concernant une subvention de 60 000 euros attribuée par la région en 2014 à l’association Green Lotus dans des conditions paraissant irrégulières et selon un processus entaché d’anomalies, d’après les enquêteurs. La justice avait été saisie après une plainte de l’Union des contribuables franciliens. L’association Green Lotus, qui devait dispenser des formations à des élus et des représentants de la société civile birmane sur des sujets liés au développement durable, était en fait dirigée par Jean-Marc Brûlé (depuis décédé), alors élu EELV du conseil régional. Son nom avait été effacé de la fiche de projet.

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Auteur

Carla Vitry, actuellement étudiante en en deuxième année en bachelor chef de projets digitaux. Passionnée par l’histoire, la culture asiatique, les langues et l’automatisation (RPA).

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