Mort de Thomas à Crépol : Un appel à manifester qui soulève des inquiétudes
Le collectif d’ultra-droite Justice pour les nôtres a récemment distribué des tracts appelant à une manifestation le 30 novembre à Romans-sur-Isère. Cette initiative a suscité de vives inquiétudes quant aux intentions belliqueuses du groupe, selon Élise Rey-Jacquot, l’avocate d’un des hommes mis en examen dans l’affaire de la mort de Thomas à Crépol.
Des intentions douteuses
Élise Rey-Jacquot affirme n’avoir aucun doute sur les intentions belliqueuses du collectif d’ultra-droite. Elle souligne que le tract distribué par ce groupe aux habitants de Romans-sur-Isère mentionne un hommage à toutes les victimes du prétendu chaos migratoire qu’est devenue la France. Pourtant, rappelle-t-elle, aucun des mis en examen dans l’affaire de la mort de Thomas n’est étranger ou sous obligation de quitter le territoire français.
Rassemblements autorisés malgré l’interdiction initiale
Plusieurs rassemblements étaient prévus le 30 novembre à Romans-sur-Isère en mémoire de Thomas. Dans un premier temps, la préfecture de la Drôme les avait interdits par crainte de troubles importants et d’affrontements idéologiques. Cependant, le tribunal administratif de Grenoble a finalement autorisé ces rassemblements.
Une instruction toujours en cours
L’avocate souligne que l’instruction de l’affaire n’est pas encore terminée. Quatorze personnes ont été mises en examen et l’objectif est de déterminer les responsabilités de chacun. Bien que de nombreux actes d’instruction aient déjà été réalisés, il en reste encore beaucoup à effectuer.
En déposant plainte contre le collectif Justice pour les nôtres, Élise Rey-Jacquot et son confrère Me Bilel Hakkar ont été confrontés à un déferlement de haine, de menaces de mort et d’injures à caractère raciste et misogyne. Malgré cela, ils continuent de mener leur action avec détermination.