La décision de François Bayrou de scinder le texte de loi sur la fin de vie est critiquée

La décision de François Bayrou de scinder le texte de loi sur la fin de vie est critiquée

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Fin de vie : la décision de François Bayrou critiquée

La décision de François Bayrou de scinder en deux le texte de loi sur la fin de vie suscite des critiques acerbes de la part d’une partie de la classe politique. Le Premier ministre a annoncé aux groupes de l’ancienne majorité présidentielle son souhait de traiter séparément les sujets de l’aide médicale à mourir et des soins palliatifs, répondant ainsi à la demande des opposants à l’euthanasie et au suicide assisté.

Un choix contesté

Si la décision d’examiner deux textes au lieu d’un peut paraître anodine, certains y voient une volonté de l’exécutif d’abandonner la partie sur l’aide médicale à mourir, jugée plus controversée et difficile à faire adopter par le Parlement. Cette scission a provoqué la désapprobation de certains politiques, y compris parmi les soutiens du gouvernement. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est ainsi opposée à cette décision et a appelé le gouvernement à réinscrire le texte dans son intégralité à l’Assemblée nationale.

Les craintes des partisans de l’aide à mourir

Les partisans de l’aide à mourir craignent que cette décision ne signifie son abandon. Pour eux, la fin de vie est une question de liberté et de dignité, tandis que ses opposants, notamment des religieux et certains soignants, redoutent une évolution éthique dangereuse. En divisant le texte en deux, François Bayrou répond aux demandes de ceux qui s’opposent à l’aide à mourir. Cependant, certains députés estiment que cette séparation n’a pas de sens et accuse le Premier ministre de vouloir saboter le texte. Cette décision suscite également l’inquiétude de la société civile, qui se demande si cette scission finira par aboutir à un abandon du sujet.

La position du gouvernement

Plusieurs membres du gouvernement ont exprimé leur réticence quant à l’aide à mourir, à l’image du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Cependant, l’entourage du Premier ministre assure que cette division en deux du texte est une bonne chose et qu’il n’est pas question d’abandonner le projet de l’aide légale à mourir. Le gouvernement promet d’inscrire le texte à l’Assemblée le plus rapidement possible. La date de l’examen du texte au Parlement sera annoncée prochainement, permettant ainsi aux députés de poursuivre le débat jusqu’à son terme.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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