Face aux menaces de censure, Michel Barnier estime que les Français souhaitent la stabilité et la sérénité
Lors du 106e Congrès des maires qui s’est tenu à Paris, Michel Barnier a répondu aux menaces de censure émanant de la gauche et de l’extrême droite en soulignant que les Français aspiraient davantage à la stabilité et à la sérénité.
Le Premier ministre a déclaré : Le temps que j’ai devant moi, ça dépend d’une éventuelle coalition des contraires, si je puis dire, à l’Assemblée nationale. Je ne sais pas si cela se produira. J’y suis prêt. Je sais que ce n’est pas ce que souhaitent les Français, qui souhaitent aujourd’hui la stabilité, la sérénité.
Une incertitude motivante
Mais Michel Barnier ajoute également, avec ironie : C’est assez motivant de se dire qu’on peut partir demain matin. Mais [aussi] de se dire que ce n’est pas sûr, que ça peut durer deux ans et demi, jusqu’à l’élection présidentielle de 2027.
La responsabilité des collectivités territoriales
Le Premier ministre a également abordé la question du budget en cours d’examen au Parlement, en réfutant la responsabilité des collectivités territoriales dans la dégradation des finances publiques. Michel Barnier estime qu’il n’est ni normal ni juste de les blâmer et affirme : Les élus locaux sont vent debout contre le projet de budget accusé de menacer l’investissement et les services publics.
En conclusion, Michel Barnier estime que les Français désirent avant tout la stabilité et la sérénité, et que le gouvernement est prêt à faire face aux éventuelles coalitions contraires à l’Assemblée nationale. De plus, il défend les collectivités territoriales contre les accusations de responsabilité dans le déficit des finances publiques.