Mort d’Amandine : Réquisitions et accusations
La mère de l’adolescente, Sandrine Pissarra, est jugée devant les assises de l’Hérault pour actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort de sa fille de 13 ans. Le 24 janvier, le procureur général a requis une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt ans à l’encontre de Sandrine Pissarra. Dans son réquisitoire, le procureur général a également demandé une peine de 18 années de réclusion pour l’ancien compagnon de Sandrine, Jean-Michel Cros. Il est accusé d’avoir privé sa belle-fille de soins et d’alimentation, puisque la jeune fille ne pesait plus que 28 kg lors de son décès le 6 août 2020.
Le témoignage rare du président de la cour d’assises
Lors d’un face-à-face exceptionnel avec Sandrine Pissarra, le président de la cour d’assises a cherché à comprendre les motifs ayant conduit à la mort d’Amandine. Il a notamment questionné la mère sur les actes de violence commis sur sa fille depuis son jeune âge. Même si vous ne l’aimiez pas, comment peut-on taper, arracher les cheveux d’un enfant à 2 ans et demi, 5 ans, 7 ans ?, a interrogé le président. Sandrine Pissarra a admis que son comportement pouvait être perçu de l’extérieur comme monstrueux, mais elle nie les tortures et autres humiliations.
Des réquisitions lourdes
Les réquisitions du procureur général font état d’une gravité extrême des faits. La réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt ans pour Sandrine Pissarra souligne la sévérité de la peine demandée. De plus, une peine de 18 années de réclusion est réclamée à l’encontre de Jean-Michel Cros, accusé de ne pas avoir fourni les soins et l’alimentation nécessaires à Amandine. La suite du procès permettra de déterminer la responsabilité des accusés et de rendre justice à Amandine, victime de ces actes de torture et de barbarie. L’affaire suscite une vive émotion et soulève des questions sur la protection des enfants face à la maltraitance.
