**Nadège Abomangoli : plainte pour racisme et sexisme**

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Nadège Abomangoli, vice-présidente de l’Assemblée nationale, porte plainte pour injures racistes et sexistes

Le 30 juillet 2025, Nadège Abomangoli, vice-présidente de l’Assemblée nationale et députée de La France Insoumise (LFI) dans la Seine-Saint-Denis, a décidé de porter plainte contre des propos racistes et sexistes qu’elle a reçus par courrier. Dans un contexte où les agressions verbales à l’encontre des figures publiques se multiplient, cette démarche vise à dénoncer et à condamner fermement de telles pratiques inacceptables.

Des accusations graves et portées par une avocate déterminée

La plainte de Nadège Abomangoli a été déposée au parquet de Paris suite à la réception, le 11 juillet, d’une correspondance anonyme contenant des propos outrageants. L’avocate de la vice-présidente, Chirinne Ardakani, a précisé que ces mots visaient à contester la légitimité de Nadège Abomangoli à exercer l’une des plus hautes fonctions institutionnelles en raison de sa couleur de peau et de son sexe. Ce type de discours, qui tente de délégitimer une personne sur des bases raciales ou sexistes, est profondément révélateur de la présence persistante de la haine et de la discrimination dans notre société.

Une voix qui refuse de se faire étouffer

Sur le réseau social X, Nadège Abomangoli a exprimé son indignation face à ce qu’elle qualifie de silence institutionnel. « Pour moi, il est vital de dénoncer ces attaques pour que d’autres femmes, et notamment celles issues de la diversité, ne soient pas découragées », a-t-elle déclaré. En effet, sa réponse est une véritable prise de position contre la culture du silence qui entoure souvent les agressions racistes et sexistes. Son action illustre le besoin de courage et de détermination dans la lutte contre la discrimination.

Un contexte politique préoccupant

Les agressions verbales visant des personnalités politiques ne sont pas un phénomène isolé. En effet, plusieurs députés, notamment Carlos Martens Bilongo et Aly Diouara, ont également été la cible d’insultes racistes et de menaces depuis leur entrée en fonction. Ce climat hostile soulève des questions quant à l’accueil des représentants issus de la diversité au sein du panorama politique français. Pour en savoir plus sur ces sujets, consultez cet [article des Dernières Nouvelles d’Alsace](https://www.dna.fr/actualite).

La responsabilité des institutions face à la haine

La dénonciation des agressions racistes et sexistes devrait être soutenue par les institutions. Dans une démocratie saine, il est crucial que les femmes et les personnalités issues de minorités visibles soient protégées contre les discours de haine. Le ministre de la Justice et le président de l’Assemblée nationale devraient agir pour mettre en avant des mesures concrètes pour combattre ce type de violence en milieu politique. Selon un rapport de [l’Observatoire des violences sexuelles et sexistes en politique](https://www.observatoire-violences-politique.fr), il est nécessaire d’introduire des formations sur le respect et l’égalité dans les instances politiques pour éradiquer ce fléau.

Une demande urgente de solidarité

« La lutte contre le racisme et le sexisme doit être une priorité collective », déclare Nadège Abomangoli. Son appel à la solidarité est entendu par plusieurs organisations de défense des droits humains qui soutiennent activement sa cause. Le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a également exprimé son indignation, affirmant dans un communiqué que « toutes les voix doivent être entendues et respectées, peu importe leur origine ou leur genre ». Pour des informations supplémentaires sur la lutte contre les inégalités, visitez le site de [France Terre d’Asile](https://www.france-terre-asile.org).

Une lutte qui s’inscrit dans un contexte global

Les agressions verbales dirigées contre des femmes politiques ne se limitent pas à la France. Dans le monde entier, des femmes occupant des rôles de leadership sont confrontées à des attaques basées sur leur identité. Le racisme et le sexisme sont des problèmes systémiques qui nécessitent une action collective internationale. Selon une étude de l'[Institut de recherche et d’études sur les femmes](https://www.iref.fr), le soutien aux femmes leaders est essentiel pour instaurer un changement durable et significatif dans les différents domaines de la société.

Conclusion : Ne pas céder à la haine

La plainte de Nadège Abomangoli est bien plus qu’un acte individuel; elle est le reflet d’une lutte collective contre le racisme et le sexisme en politique. En ne se laissant pas intimider, elle envoie un message fort sur la nécessité de faire face à la haine et de soutenir l’égalité des droits dans tous les secteurs de la société. Les événements récents soulignent l’importance de créer un environnement où chacun, indépendamment de sa couleur de peau ou de son genre, peut s’exprimer sans alimenter la haine. L’actualité doit servir de tremplin pour une discussion plus large sur l’égalité et la dignité humaine.

Pour suivre les développements sur ce sujet et d’autres nouvelles pertinentes, consultez [France Info](https://www.francinfo.fr) où des analyses approfondies sont régulièrement mises à jour.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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