Des élus de gauche demandent à Emmanuel Macron de ne pas nommer Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel, malgré le feu vert du Parlement. Cette candidature a été approuvée de justesse par les commissions des lois des deux chambres du Parlement. Richard Ferrand n’a obtenu que 40,2% d’avis favorables et a été validé grâce à l’abstention du Rassemblement national. Face à cette situation, le chef des députés socialistes Boris Vallaud appelle le président à reconsidérer cette nomination et affirme que Richard Ferrand ne doit pas présider le Conseil constitutionnel. D’autres élus de gauche, comme la sénatrice écologiste Mélanie Vogel et la sénatrice PS Marie-Pierre de la Gontrie, suggèrent de trouver un nouveau candidat parmi les membres actuels du Conseil constitutionnel, comme l’ex-Premier ministre Alain Juppé. Mathilde Panot, cheffe des parlementaires insoumis, dénonce quant à elle un candidat parrainé par le Rassemblement national et se demande s’il y a un accord secret entre eux. Il est important que le président de la République tienne compte de ces demandes et ne procède pas à la nomination de Richard Ferrand. Cette décision est cruciale pour maintenir l’indépendance et la neutralité du Conseil constitutionnel. Il est essentiel que cette institution garde sa crédibilité et sa légitimité aux yeux des citoyens français. Une nomination controversée pourrait ternir l’image du Conseil constitutionnel et remettre en question son rôle fondamental dans la protection des droits et libertés. Il est également primordial que Richard Ferrand lui-même réfléchisse à cette nomination et refuse de l’accepter. En tant que fidèle historique du président Macron, il est important pour lui de prendre en considération les critiques et les préoccupations soulevées par les élus de gauche. En refusant cette nomination, il montrerait sa volonté de préserver l’intégrité de l’institution qu’il est censé diriger et éviterait ainsi toute remise en cause de sa légitimité. En conclusion, les élus de la gauche expriment leur opposition à la nomination de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel et appellent Emmanuel Macron à reconsidérer cette décision. Ils proposent la recherche d’un nouveau candidat parmi les membres actuels du Conseil ou une personnalité politique de renommée, afin de maintenir l’indépendance et la crédibilité de cette institution essentielle. Il est crucial que ces demandes soient prises en compte pour préserver l’intégrité du Conseil constitutionnel.