Paris Match condamné à verser 40 000 euros à deux associations de lutte contre les violences faites aux femmes
Paris Match a été condamné à verser la somme de 40 000 euros à deux associations de lutte contre les violences faites aux femmes, au nom de Gisèle Pelicot. Cette dernière avait assigné l’hebdomadaire pour atteinte à la vie privée après la publication de photographies prises à son insu.
L’accord entre Gisèle Pelicot et Paris Match
Un accord a été trouvé entre Gisèle Pelicot et Paris Match, après que la victime du procès des viols de Mazan avait assigné le magazine pour atteinte à la vie privée et au droit à l’image. L’hebdomadaire avait publié des photographies prises à son insu, la montrant en compagnie d’un homme présenté comme son nouveau compagnon, déambulant dans les rues de sa localité de résidence.
L’intégralité de la somme reversée à deux associations
La totalité des 40 000 euros versés par Paris Match sera reversée par Gisèle Pelicot à deux associations de lutte contre les violences faites aux femmes. Son avocat, Stéphane Babonneau, précise que la moitié ira à l’association Isofaculté, spécialisée dans l’accompagnement des femmes victimes de violences par la médiation des chevaux, basée à Mazan. La deuxième moitié ira à Women Safe and Children, une association basée en île-de-France accompagnant les femmes victimes de violences conjugales et les enfants exposés à ces violences.
La suite de la procédure
Malgré l’accord trouvé entre les parties, l’audience prévue devant le tribunal judiciaire de Nanterre aura bien lieu. Cependant, le désistement de Gisèle Pelicot sera acté suite à la résolution de l’affaire à l’amiable avec Paris Match. Stéphane Babonneau a confirmé que cet accord mettait fin au litige et que sa cliente retirait sa plainte.