Dysfonctionnement dans les crèches privées : le domicile d’Aurore Bergé perquisitionné la semaine dernière
L’ancienne ministre Aurore Bergé fait l’objet d’une enquête de la Cour de justice de la République pour faux témoignage. La semaine dernière, son domicile a été perquisitionné, ainsi que les locaux de la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC), dont la déléguée générale Elsa Hervy est mise en cause. Ces perquisitions ont été menées par les gendarmes de la section de recherches de Paris, selon des informations confirmées par une source proche de l’enquête.
Des déclarations mensongères devant une commission d’enquête parlementaire
Lors d’une commission d’enquête parlementaire en avril 2024, Aurore Bergé avait affirmé, sous serment, ne pas avoir de lien personnel, intime ou amical avec Elsa Hervy. Cependant, ces déclarations ont été contredites par le livre-enquête Les Ogres du journaliste Victor Castanet, paru en septembre. Selon l’auteur, il existait un pacte de non-agression entre la ministre des Familles et la déléguée générale de la FFEC.
Ces révélations ont conduit à l’ouverture d’une enquête de la Cour de justice de la République, chargée de juger les ministres pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions. Ainsi, le domicile d’Aurore Bergé, ainsi que les locaux de la FFEC, ont été perquisitionnés dans le cadre de cette enquête.
Cette affaire met en lumière les dysfonctionnements dans les crèches privées et soulève des questions sur les éventuelles connexions entre certains responsables politiques et les acteurs de ce secteur. Les résultats de l’enquête de la Cour de justice de la République devraient apporter des éclaircissements sur cette affaire.