Procès Amandine : la mère condamnée à la réclusion à perpétuité, le beau-père à 20 ans de prison
À Montpellier, le procès d’une mère soupçonnée d’avoir laissé mourir de faim sa fille adolescente s’est ouvert ce lundi 20 janvier 2025. Amandine, âgée de 13 ans, pesait seulement 28 kg le jour où elle est décédée d’un arrêt cardiaque. Malgré les nombreux signalements et les saisies du juge pour enfants, son calvaire a continué.
Une condamnation exemplaire
La cour d’assises de l’Hérault a prononcé sa décision vendredi 24 janvier. Sandrine Pissarra, la mère d’Amandine, a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 20 ans, pour actes de torture et de barbarie. Son avocat, Jean-Marc Darrigade, a confirmé qu’elle ne ferait pas appel. Quant au beau-père de la jeune adolescente, il a été condamné à 20 ans de prison pour avoir privé de soins et d’aliments Amandine. Ces deux individus ont été qualifiés de responsables du système Pissarra, véritables tyrans domestiques et bourreaux d’Amandine.
La tragédie d’Amandine
Au moment de son décès le 6 août 2020, Amandine pesait seulement 28 kg pour 1,55 m. Enfermée depuis des semaines dans un débarras sans fenêtre, elle était privée de nourriture. Son arrêt cardiaque et la septicémie qu’elle a développée ont finalement mis un terme à ses souffrances. Cette affaire a choqué l’opinion publique et pose une fois de plus la question de la protection des enfants face aux maltraitances. Malgré les signalements et les interventions des autorités compétentes, Amandine n’a pas pu être sauvée. Il est essentiel de continuer à sensibiliser et à agir pour prévenir de tels drames. Source : L’article a été rédigé par franceinfo avec l’AFP, publié le 24/01/2025 à 17:11 et mis à jour il y a 13 minutes.