Mouvement des gilets jaunes : un policier accusé d’avoir éborgné Jérôme Rodrigues en 2019 va être jugé en cour criminelle
Un des leaders du mouvement des gilets jaunes, Jérôme Rodrigues, a perdu son œil lors d’une manifestation à Paris en janvier 2019, après avoir été visé par une grenade à main de désencerclement. Vendredi 24 janvier, deux juges d’instruction ont ordonné le renvoi d’un policier suspecté d’avoir commis cette agression devant la cour criminelle départementale.
Une affaire qui engage la responsabilité de la police nationale et de la préfecture de police de Paris
Arié Alimi, l’avocat de Jérôme Rodrigues, a réagi en affirmant que ce procès ne concerne pas seulement le policier accusé, mais aussi la police nationale, la préfecture de police de Paris et la politique suivie par Emmanuel Macron pendant le mouvement des gilets jaunes.
Un chef d’accusation grave : violences volontaires entraînant une mutilation ou une infirmité permanente
Brice C., un policier de 34 ans, est poursuivi pour violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions. Cette accusation est passible d’une peine de quinze ans de réclusion criminelle.
Il est important de souligner que cet article est une réécriture et que la source originale ne peut pas être mentionnée.