Procès en appel de l’attentat de Magnanville
Le procès en appel de l’attentat contre un couple de policiers à Magnanville s’ouvre lundi. Tout au long de son premier procès, en octobre 2023, l’accusé a clamé son innocence en soutenant n’être aucunement impliqué dans l’attaque perpétrée, au nom du groupe Etat islamique, par son ami d’enfance Larossi Abballa.
La défense de Mohamed Lamine Aberouz
Tout au long de son premier procès, en octobre 2003, Mohamed Lamine Aberouz a clamé son innocence. Il a toutefois été condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans pour complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers à leur domicile de Magnanville (Yvelines) en juin 2016.
Un procès crucial pour l’accusé
Mohamed Lamine Aberouz soutient toujours n’être aucunement impliqué dans l’attentat perpétré, au nom du groupe Etat islamique, par son ami d’enfance Larossi Abballa, assassin de Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, à leur domicile, devant leur fils de 3 ans. C’est pour notre client l’audience de la dernière chance.
L’opinion de Thibault de Montbrial
Il est face à deux issues : l’acquittement ou la condamnation indue pour un crime qu’il n’a pas commis, près de neuf ans après les faits, ont expliqué ses conseils, Vincent Brengarth et Nino Arnaud. L’accusé est un des islamistes français les plus dangereux, estime au contraire Thibault de Montbrial, qui défend la famille de la policière. Les faits sont d’une gravité extrême.
Les faits qui lui sont reprochés
Mohamed Lamine Aberouz, 31 ans aujourd’hui, avait été reconnu coupable de tous les chefs d’accusation à son encontre, dont complicité d’assassinats terroristes sur personne dépositaire de l’autorité publique. Les faits sont d’une gravité extrême. La famille de Jessica Schneider attend la confirmation de la première condamnation, qui est parfaitement motivée, a confié Thibault de Montbrial.
Les éléments à charge
Une trace ADN de l’accusé retrouvée sur l’ordinateur du couple avait été au centre des débats à l’automne 2023, devant la cour d’assises spéciale de Paris. L’ADN de l’accusé sur les lieux est clair et net et localisé à un endroit cohérent avec sa participation, estime Thibault de Montbrial.