# Au procès du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, le parquet charge l’ex-président Les magistrats du Parquet national financier ont entamé mardi leur réquisitoire au procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Les trois procureurs du Parquet national financier ont dénoncé l’attitude des prévenus pendant le procès et ont présenté des preuves accablantes contre l’ex-président. ## Des explications extravagantes et des contre-vérités flagrantes Dès le début de ses réquisitions, le ministère public a dénoncé l’attitude des prévenus pendant le procès. Les procureurs ont souligné les nombreuses explications extravagantes et les contre-vérités flagrantes avancées par les accusés. Ils ont considéré que cette attitude était révélatrice de leur culpabilité. ## Nicolas Sarkozy, véritable décisionnaire et commanditaire du pacte de corruption Dans son réquisitoire, le procureur Philippe Jaeglé a pointé du doigt Nicolas Sarkozy en tant que véritable décisionnaire et commanditaire du pacte de corruption avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Selon le procureur, Nicolas Sarkozy aurait noué ce pacte dans le but de financer sa campagne électorale pour la présidentielle de 2007. ## Un pacte de corruption inconcevable, inouï et indécent Le parquet a qualifié ce pacte de corruption d’inconcevable, inouï et indécent. Les procureurs ont souligné la gravité de ces accusations et ont insisté sur le fait que le pacte de corruption était un acte répréhensible qui ne pouvait être toléré. ## Des intermédiaires douteux et une excuse du piège et du guet-apens Les procureurs ont également mis en avant le rôle douteux des intermédiaires dans cette affaire. Ils ont affirmé que Nicolas Sarkozy avait engagé des intermédiaires douteux pour mener à bien le pacte de corruption avec Mouammar Kadhafi. De plus, ils ont rejeté l’excuse du piège et du guet-apens avancée par les prévenus, affirmant qu’elle n’était pas crédible. ## Nicolas Sarkozy, un homme porté par une ambition personnelle dévorante Selon le procureur Quentin Dandoy, Nicolas Sarkozy est un homme porté par une ambition personnelle dévorante. Il a souligné que l’ancien président était prêt à sacrifier les valeurs essentielles telles que la probité, l’honnêteté et la droiture sur l’autel du pouvoir. Les procureurs ont donc demandé la condamnation de Nicolas Sarkozy pour corruption et association de malfaiteurs. En conclusion, le réquisitoire des procureurs présente des preuves accablantes contre Nicolas Sarkozy et démontre sa responsabilité dans le financement libyen de sa campagne présidentielle. Les peines requises contre les prévenus seront annoncées jeudi en fin de journée.
