Le procès des anciens cadres d’Ubisoft : des témoignages troublants
Serge Hascoët et Thomas François, deux anciens cadres d’Ubisoft, ont comparu devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour répondre d’accusations de harcèlement moral et sexuel au sein de l’entreprise de jeux vidéo. Les témoignages troublants dépeignent un climat lourd et oppressant au sein du service éditorial.
Les justifications des prévenus devant le tribunal
Lors de leurs interrogatoires, Serge Hascoët et Thomas François ont tenté de se défendre en justifiant le climat délétère qui régnait au sein d’Ubisoft. Ils ont nié toute intention de harceler qui que ce soit, affirmant qu’ils ne se prenaient pas au sérieux et que leur comportement était teinté de décontraction.
Les déclarations de Serge Hascoët devant le tribunal
Malgré les accusations portées à son encontre, Serge Hascoët a tenté de minimiser les demandes absurdes qu’il aurait pu faire à ses assistantes. Il a nié toute forme de harcèlement, se défendant en affirmant qu’il ne cherchait pas à humilier ou dégrader qui que ce soit au sein de l’entreprise.
Les explications confuses de Thomas François devant les magistrates
Thomas François, quant à lui, a décrit un univers de travail où l’humour et la décontraction régnaient en maîtres. Malgré les témoignages accablants, il a tenté de banaliser ses propos et ses actions, arguant qu’il ne se rendait pas compte de l’impact de ses paroles à l’époque.
Les regrets et les remords des prévenus
Après avoir été confrontés à leurs erreurs passées, Serge Hascoët et Thomas François ont exprimé des regrets et des remords face aux conséquences de leurs actes. Licencié d’Ubisoft, Thomas François a fait part de sa désolation et de son incapacité à réécrire l’histoire.