Violences sexuelles : une problématique profonde à la racine de la masculinité
Les avocats de Gisèle Pelicot, Antoine Camus et Stéphane Babonneau, ont été auditionnés au Sénat pour discuter des violences sexuelles et de la proposition de loi sur le non-consentement dans la définition pénale du viol.
Les enseignements du procès des viols de Mazan
Lors de cette audition, les avocats ont évoqué le procès des viols de Mazan qui s’est tenu de septembre à décembre 2024, mettant en lumière la soumission chimique subie par Gisèle Pelicot, victime de violences sexuelles planifiées par son mari.
Un sujet qui nécessite une approche collective
Les avocats ont souligné l’importance d’une approche collective pour lutter contre les violences sexuelles, affirmant que la notion de consentement doit être au cœur des débats. Selon eux, il est essentiel de remettre en question les stéréotypes et les clichés associés à la masculinité, pour véritablement changer les mentalités.
Une responsabilité partagée
Pour Antoine Camus et Stéphane Babonneau, il est primordial de reconnaître que la responsabilité de lutter contre les violences sexuelles ne doit pas reposer uniquement sur les femmes. Il s’agit d’un combat collectif qui nécessite une prise de conscience de l’ensemble de la société.
La nécessité de mesurer les effets à long terme
Les avocats ont également souligné l’importance de mesurer les effets à long terme des violences sexuelles, qui peuvent impacter plusieurs générations. Ils regrettent que ces conséquences ne soient pas encore pleinement prises en compte dans la lutte contre ce fléau.
