Rassemblement National : Retour au Pouvoir

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Répartition des présidences des commissions de l’Assemblée nationale

Le 2 octobre 2025 a marqué un tournant politique important avec les macronistes et les Républicains (LR) qui ont accaparé la quasi-totalité des présidences des commissions permanentes de l’Assemblée nationale, en s’appuyant sur les voix du Rassemblement national (RN). À l’exception notable de la présidence de la commission des Finances, conservée par l’opposition sous la houlette de l’Insoumis Eric Coquerel, cette dynamique soulève des questions sur les alliances politiques en cours dans le paysage français.

Retour du Rassemblement national au sein du bureau de l’Assemblée

Ce scrutin s’inscrit dans le cadre du renouvellement du bureau de l’Assemblée, qui a vu le retour du RN avec l’obtention de deux vice-présidences et deux secrétariats. Cette manœuvre a été facilité par un soutien discret mais conséquent du socle commun, un groupement de diverses forces politiques. Comme l’indique une source proche des négociations, les lignes peuvent être floues mais les ambitions demeurent claires. Pour plus d’informations sur les répercussions de ces changements, consultez cet article sur France Info.

Les nouvelles têtes à la tête des commissions

Dans les nouvelles nominations, Alexandre Portier (LR) a été élu à la présidence de la commission des Affaires culturelles, succédant à Fatiha Keloua-Hachi (PS). Parallèlement, le macroniste Stéphane Travert est devenu le président de la commission des Affaires économiques, prenant le relais d’Aurélie Trouvé (LFI). Ces changements ne sont pas anodins, car ils pourraient influencer considérablement le cadre législatif des années à venir.

Les postes stratégiques conquis

Parmi les postes les plus convoités, le rapporteur général du Budget est désormais entre les mains de Philippe Juvin (LR), qui succède à Charles de Courson (Liot). Thibault Bazin (LR) continue quant à lui de s’occuper du budget de la Sécurité sociale. Ces attributions stratégiques sont essentielles pour orienter les choix budgétaires du gouvernement et façonnent la politique économique du pays.

Une alliance contestée parmi les députés de gauche

À la suite de ces élections, les députés de gauche ont exprimé leur indignation vis-à-vis du soutien du RN aux principaux acteurs du gouvernment, dénonçant une dérive dangereuse. La macronie agonisante fait la courte échelle aux fascistes alors que le RN abandonne le peuple pour des postes, a déclaré Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise (LFI). Un point de vue partagé par de nombreux observateurs de la scène politique, mis en lumière par France 24.

Analyse des implications stratégiques de ces mouvements

Ces choix politiques ne peuvent être relégués au second plan, car ils s’inscrivent dans une logique d’alliances pragmatiques au détriment de la cohérence idéologique. En soutenant des personnalités du RN tout en conservant certaines autorités issues de l’opposition, la majorité semble naviguer sur un fil tendu. Ce mélange des genres pourrait avoir des conséquences à long terme sur la place de l’extrême droite dans les institutions françaises.

La voix du Rassemblement national entendue

Le RN, grâce à ses nouvelles positions, voit son influence croître à l’Assemblée sans avoir directement à proposer de candidats. Cette stratégie de soutien aux élus du socle commun a été calculée pour maximiser leur impact tout en maintenant une certaine distance. Les présidences de commissions doivent aller à ceux qui soutiennent le gouvernement en place, a défendu un membre du RN, soulignant ainsi leur intention de peser dans les décisions sans en assumer intégralement la responsabilité.

Réactions et implications sociopolitiques

Cette situation a de lourdes répercussions, non seulement sur le plan politique, mais aussi sur le climat social en France. La colère croissante parmi les électeurs de gauche pourrait se traduire par des mouvements sociaux ou une mobilisation accrue. La question reste maintenant de savoir dans quelle mesure cette alliance stratégique pourra être maintenue, en particulier à l’approche des échéances électorales à venir.

Conclusion : Vers une nouvelle ère politique ?

Les événements du 2 octobre 2025 vont probablement transformer le paysage politique français pour les années à venir. L’alliance implicite entre macronistes, LR et RN pourrait remettre en question une ère de clivage politique traditionnel. Dans un contexte où les citoyens sont de plus en plus préoccupés par leurs représentants, il est essentiel de se demander si cette nouvelle dynamique sera perçue comme une opportunité de renouvellement ou comme une menace pour la démocratie. Reste à voir comment les acteurs de gauche pourront s’organiser face à cette montée en puissance sans précédent de l’extrême droite au sein des institutions. Pour des analyses plus approfondies, vous pouvez consulter Le Monde.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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