Affaire Amandine : réclusion à perpétuité et période de sûreté de vingt ans requises contre la mère de l’adolescente de 13 ans
Dans le cadre du procès de l’affaire Amandine, le procureur général a requis une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt ans à l’encontre de Sandrine Pissarra. Cette mère de famille est jugée devant les assises de l’Hérault pour des actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort de sa fille de 13 ans. De plus, le procureur général a également réclamé une peine de 18 années de réclusion à l’encontre de l’ancien compagnon de Sandrine Pissarra, Jean-Michel Cros. Ce dernier est accusé d’avoir privé de soins et d’alimentation sa belle-fille, qui ne pesait plus que 28 kg lors de son décès le 6 août 2020. Pendant le procès, le président de la cour d’assises a cherché à comprendre les motivations derrière les actes de torture subis par Amandine. Il a interrogé Sandrine Pissarra sur la violence qu’elle a infligée à sa fille depuis son plus jeune âge. La mère de famille a admis quelques gifles et arrachages de cheveux, mais a nié les supplices et autres humiliations. Le président lui a rappelé l’horreur de ses actions envers son enfant. Cette affaire a choqué l’opinion publique et soulève des questions sur la protection des enfants et la responsabilité des parents. Le procès se poursuit et le verdict sera rendu prochainement. Sources : AFP, France Télévisions
