Bateau pour Gaza intercepté : les Français refusent de rentrer en France
Cinq ressortissants français qui étaient à bord du navire humanitaire Madleen en route pour Gaza et intercepté par Israël ont refusé d’être renvoyés en France. Selon l’ancien ambassadeur de France en Israël, Éric Danon, si une personne refuse de partir, elle risque d’être emprisonnée.
Refus d’expulsion et conséquences
Au moins sept des 12 militants présents sur le voilier humanitaire Madleen ont décidé de ne pas signer les documents d’extradition, notamment l’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan. Selon Éric Danon, dès qu’une personne déclare qu’elle refuse de partir, elle est placée en détention en attendant une instruction.
Contrôle du consulat et critiques sur la situation
Éric Danon explique que le rôle du consulat est de s’assurer que les personnes détenues sont bien traitées en prison. Il souligne que le refus d’expulsion est souvent utilisé par les militants pour attirer l’attention médiatique, dénonçant une opération de communication. Il précise que la députée européenne Rima Hassan ne bénéficie d’aucune protection particulière en tant que parlementaire.
Situation politique et conséquences pour les militants
Selon Éric Danon, le refus d’expulsion du territoire israélien peut entraîner une détention en attendant une décision judiciaire. Il estime que cette décision est souvent motivée par des objectifs médiatiques et de communication politique. La situation des militants français à bord du navire Madleen soulève des questions sur la réaction des autorités israéliennes et la gestion de ce type de situations internationales.