L’Assemblée nationale rejette le texte sur les énergies éolienne et solaire
L’Assemblée nationale a rejeté en première lecture la proposition de loi Gremillet sur la trajectoire énergétique de la France. Le texte, profondément remanié par le RN et la droite, a été largement rejeté avec 377 voix contre et 142 voix pour. Les groupes de l’ancienne majorité présidentielle ont voté contre le texte, critiquant notamment le moratoire sur les énergies éolienne et solaire.
Un débat autour de la souveraineté énergétique
Le ministre de l’Industrie et de l’Energie, Marc Ferracci, s’est félicité du rejet du texte, affirmant que les députés ont refusé de sacrifier la souveraineté énergétique de la France sur l’autel des postures idéologiques. Refuser le solaire, l’éolien et la réalité industrielle de nos territoires affaiblit notre compétitivité et notre avenir, a-t-il souligné.
Les enjeux autour de la production d’énergie en France
Le texte devait fixer le plan de production d’énergie en France jusqu’en 2035. L’objectif initial était de privilégier le nucléaire pour sortir des énergies fossiles, tout en développant les énergies renouvelables. Lors de l’examen au Sénat, des compromis inédits avaient été trouvés avec des objectifs ambitieux pour les énergies renouvelables, avec près de 200 térawattheure d’ici à 2030.
Ce rejet du texte marque un débat complexe sur la trajectoire énergétique de la France et les choix à faire pour garantir notre autonomie énergétique tout en respectant les enjeux environnementaux. Le débat se poursuivra lors de la deuxième lecture au Sénat, où de nouveaux amendements pourraient être proposés pour concilier les différentes positions sur la question des énergies renouvelables.