Cimetière d’enfants harkis : Des réponses concrètes à venir
Après la découverte des tombes vides dans le camp de Rivesaltes, la ministre des Anciens combattants, Patricia Mirallès, promet de donner des réponses concrètes aux familles de harkis. La ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens Combattants affirme savoir ce que sont devenues les dépouilles des enfants de harkis enterrés au début des années 1960 à Rivesaltes.
Un cimetière oublié et abandonné
Le camp de Rivesaltes a accueilli près de 21 000 harkis et leurs familles entre 1962 et 1964, dans des conditions indignes. De nombreux enfants sont morts à cause de maladies ou d’anémie, et ont été enterrés dans des cimetières de fortune. Ces cimetières ont ensuite été abandonnés.
Des recherches et des fouilles pour retrouver les dépouilles
En octobre 2023, une campagne de fouille a été lancée pour retrouver les dépouilles des enfants de harkis. Fin 2024, le site de l’ancien cimetière a été retrouvé, mais la plupart des tombes étaient vides. Les familles seront informées des résultats des dernières recherches lors d’une réunion avec la ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants.
Les recherches dans les archives
En plus des fouilles, un travail de recherche dans les archives a également été engagé pour retracer l’histoire des enfants décédés. La ministre explique que diverses archives ont permis de remonter dans le temps, notamment celles de Rivesaltes et de la mairie de Perpignan, où deux autres cimetières de harkis existent. Les familles devront elles-mêmes chercher des informations dans les archives, notamment pour les personnes décédées à l’hôpital de Perpignan.
Prévenir toute récupération politique
Patricia Mirallès met en garde contre toute tentative de récupération politique sur ce sujet délicat. Elle souligne que les familles sont en attente de réponses depuis 60 ans et qu’il est important de répondre à leurs attentes et à leur souffrance, sans chercher à politiser la situation. Elle souligne également que le maire de Rivesaltes doit prendre ses responsabilités et répondre aux éléments qui pourront satisfaire les familles de harkis.
Conclusion
La découverte des tombes vides dans le camp de Rivesaltes a ravivé la douleur des familles de harkis, qui attendent depuis des décennies des réponses sur le sort des dépouilles de leurs enfants. La ministre des Anciens combattants promet de leur apporter des réponses concrètes, à la fois grâce aux fouilles sur place et aux recherches dans les archives. L’objectif est de répondre aux attentes des familles et de les accompagner dans leur quête de vérité.
