Des réquisitions controversées dans le procès libyen de Nicolas Sarkozy
Le parquet national financier a requis jeudi sept ans de prison, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité à l’encontre de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy. Accusé d’avoir noué un pacte de corruption avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy voit ces réquisitions comme des mots choisis pour bouleverser et frapper l’opinion. Me Jean-Michel Darrois, l’un de ses avocats, dénonce cette manipulation dans une interview accordée à franceinfo.
La réaction de l’avocat de Nicolas Sarkozy
Maitre Jean-Michel Darrois, avocat de Nicolas Sarkozy, a vivement réagi aux réquisitions du parquet national financier. Il dénonce des mots soigneusement choisis pour atteindre son client et influencer l’opinion publique. Selon lui, le réquisitoire ne correspond pas du tout au dossier examiné. L’avocat affirme que le parquet a menti et compte demander la relaxe de son client lors des plaidoiries prévues le 8 avril.
Des accusations jugées invraisemblables
Me Jean-Michel Darrois soulève également des doutes quant à la crédibilité des accusations portées contre Nicolas Sarkozy. Il se demande qui pourrait penser que l’ancien président ait pu solliciter de l’argent auprès de Mouammar Kadhafi, un homme considéré comme dangereux et peu fiable. Selon l’avocat, il est absurde de prêter à Nicolas Sarkozy de telles idées folles.
Le jugement attendu après l’été
Après ces réquisitions controversées, le jugement dans le procès des soupçons de financements libyens de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy est attendu après l’été. En attendant, l’ancien président et son équipe juridique continuent de défendre sa position et contestent les accusations portées contre lui.